L'histoire :
Wismerhill est un guerrier légendaire. Son courage et sa détermination lui ont permis d'exterminer ses ennemis. Mais il est tombé, terrassé par un pouvoir qu'il ne peut maîtriser. Il gît désormais sous la forme d'un géant. Nul ne sait quand il s'éveillera ou même s'il reviendra à la vie. Son absence pèse sur les affaires de son royaume et il faut vite organiser une régence. Alors que son âme vogue entre quelques plans auxquels seuls les dieux peuvent accéder, il est urgent qu'il redevienne un homme, le trône d'Opale ne pouvant rester longtemps inoccupé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Chroniques de la Lune Noire, c'est assurément la plus longue et populaire série de la dark-fantasy made in France. Le cap des 20 albums est allègrement franchi et à défaut de surprendre le lecteur, les codes qui ont fait le succès de la série se retrouvent ici, dans le 18ème opus de la série régulière. De l'humour, de l'action, de la castagne et des batailles épiques dans des décors pharaoniques, ce sont autant d'éléments caractéristiques. Il ne faudrait pas oublier quelques gentes dames aux cuisses qu'on imagine aussi douces que leurs baisers... Bref, rien de neuf sous la Lune Noire, certes, mais pourvu qu'on soit fan, on ne sera pas déçu. C'est pourtant de ce côté là qu'on formule quelque regret : à trop vouloir préserver tout ce qui fait que la série est ce qu'elle est, on prend finalement si peu de risques que rien n'est vraiment surprenant. Alors comme la trame n'est pas d'une complexité folle, elle finit par passer au second plan. Certes, la lecture est loin d'être déplaisante, certes François Froideval rend quelques hommages à des structures que Philippe Druillet ne renierait pas, mais on finit ce volume en se disant que ces aventures sanglantes filent un peu trop un train-train à base de dragons et gemmes. Comme on dit ailleurs, next !