L'histoire :
Icare est un jeune berger qui vit sur le continent Atlantide avec sa grand-mère. Souffre douleur d'Alec, la grosse brute du lycée, le jeune garçon enchaîne les journées monotone avec école la journée et coup de main à sa grand-mère le soir pour s'occuper du bétail. Toutefois, Icare a déjà constaté un phénomène étrange lorsque ses émotions prennent le dessus. En effet, un courant électrique le parcourt lorsqu'il voit Kalio, une camarade de classe pour qui il a le béguin ; ou encore quand il contient sa colère face à la violence d'Alec... Un soir, justement, après les cours, Icare est de nouveau pris à parti par Alec à cause de ses sentiments pour Kalio. Pour le ridiculiser et convaincre Kalio de sortir avec lui, la brute épaisse enferme Icare dans une statue des anciens et il ne le libérera que lorsque la jeune fille acceptera sa proposition. Paniqué et claustrophobe, Icare réussit alors malgré lui à activer la statue qui, d'un coup de pied, met Alec hors d'état de nuire ! Rentrant chez lui amoché, le berger explique à sa mamie les événements. Cette dernière lui révèle les raisons de ses pouvoirs ainsi que la nécessité de les cacher pour ne pas attirer l'armée de Neptune sur le village ! Icare découvre qu'il est un « élu » comme l'était sa maman. Il va devoir apprendre à gérer ses émotions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette nouvelle série Mathieu Burniat propose un univers mythologique très plaisant, dans lequel un dénommé Icare vit dans une cité d'Atlantide en ruine. Possédant le don d'« élektricité » comme sa mère, le héros doit cacher ses pouvoirs sous peine d'attirer l'armée de Neptune qui a précédemment capturé tous ceux qui avaient ce don. Mais il est difficile de rester discret quand on est un adolescent avec les émotions à fleur de peau. Installant adroitement cet univers et les différents personnages qui gravitent autour, le scénariste offre une première partie extrêmement plaisante, qui s'adresse à tous les publics. Pour mettre en images sa nouvelle série, Burniat a fait appel au talentueux duo Kerascoët. Fidèle a leur style inimitable, Marie Pommepuy et Sébastien Cosset nous offrent des graphismes immersifs donnant l'impression d'être au cœur même d'un conte que n'aurait pas renié les frères Grimm ou Charles Perrault. Pour finaliser le tout avec de belles couleurs, on retrouve Louise Flatz. Sans en dévoiler davantage, ce tome contient suffisamment d'événements, d'actions et de révélations pour nous embarquer du début à la fin. Peaufiné jusque dans les moindre détails, cet album est une réussite et donne envie de découvrir la suite au plus vite...
