L'histoire :
Gaël est dessinateur de BD. Tourmenté par les rapports ambigus qu’il entretient avec son ex-petite amie, il accepte un jour de descendre dans la rue pour défendre ses convictions politiques. Mal lui en prend car il se trouve aussitôt au cœur d’une manifestation d’une rare violence. Chahuté, molesté, il perd connaissance quelques instants. Entré en contact avec une mystérieuse entité, il apprend qu’il a en lui les solutions pour un monde meilleur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gregory Charlet prend le risque de traiter d’un sujet d’actualité sensible : les violences urbaines, découlant souvent de prétextes raciaux, et leur répression musclée par les forces de police. Tantôt philosophe, tantôt démago, Charlet marche sur des œufs. Il plonge son héros dans deux situations totalement opposées : dans une manif sous les coups des CRS, puis aux prises avec un gang de violeurs sans scrupule, issus de cette frange de la société qu’il défendait auparavant. Fidèle au graphisme déjà apprécié dans Le maître de jeu - des couleurs ocres et rouges et une ligne fortement empruntée aux mangas - Charlet est, cette fois, seul aux commandes de cette nouvelle série. Cela dit, ce premier tome ne nous apporte pas grand chose. A peine installe t-il le personnage dans notre société. Quel rapport y a t-il avec la kabbale et ce « contact » qu’il établit avec une entité supérieure ? Il paraît que ça va venir dans les tomes suivants... Patientons.