L'histoire de la série :
La terre dans un futur peu reluisant : étouffée de poussière suite à l’explosion nucléaire de la lune, la surface de notre planète s’est recouverte d’une épaisse couche de glace. L’humanité s’est alors réorganisée sous des dômes de verres, reliés par un formidable réseau de voies ferroviaires. Le règne de la compagnie des glaces a commencé…
L'histoire :
Nous sommes en 2340. Après avoir été utilisée comme poubelle nucléaire pendant des années, la lune a fini par exploser. Son atmosphère voilée par une épaisse couche de poussière, la terre est entrée dans une ère glaciaire. A sa surface, la température avoisine les -100°. Les hommes ont organisé un gigantesque réseau ferroviaire, reliant entre elles les villes-stations, coiffées de vastes dômes de verre. Balayées par les glaces, ces coupoles sont déneigées par une espèce humanoïde primaire issue de manipulations génétiques : les Roux. Pour les autres, en dehors des villes, la loi de Canyst s’applique : hors du rail, pas de vie. Ce réseau ferroviaire est régi par des compagnies toutes puissantes qui se partagent le pouvoir de manière totalitaire. Dans ce contexte, Lien Rag, glaciologue, décide de monter une expédition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Compagnie des glaces est à l’origine une série de 62 romans-feuilletons à succès, écris par G.J. Arnaud dans les années 80. Le Studio Jotim a eu la bonne idée d’adapter en BD ces quelques 11 200 pages de science-fiction. Derrière ce nom de studio se cache une poignée d’auteurs connus et reconnus. Ann Boinet se charge d’étudier l’œuvre originale et d’en ressortir la substantifique moelle. On retrouve Philippe Bonifay au scénario et aux dialogues. Christian Rossi s’occupe de la « narration graphique ». Côté pinceaux, Jérôme Lereculey dessine tous les personnages principaux, André Lebras les personnages secondaires, Thierry Maurel les décors techniques. Il y a même une spécialiste des décors de glaces (Juliette Derenne). Le but avoué de cette organisation à la chaîne est de respecter un rythme de parution soutenu. Cette initiative originale et inédite engendre hélas de grosses imperfections visuelles. Les styles de dessin manquent de cohérence entre eux. Les traits des personnages aux premiers plans sont fins et ceux des décors épais… Conclusion, les disparités visuelles finissent par occulter un scénario qui pourrait être passionnant. L’organisation scientifique de la BD demande encore à être perfectionnée.
