L'histoire :
Désormais redevenue Valia et non plus la maléfique Reine noire, la jeune fille passe quelques jours avec Milo, dans son monde, afin de se reposer. Hélas, elle n’a pas l’habitude de ne rien faire et l’inaction la rend irritable. Pour lui redonner le sourire, Milo décide de l’emmener au lac pour son activité préférée, à savoir la pêche à l’écrevisse. À peine sont-ils arrivés, et avant même que le garçon ait pu expliquer la technique à son amie, le ciel s’assombrit. Une jeune femme tombe d’en haut et atterrit sans connaissance dans l’eau. Milo l’a à peine secourue, qu’un bruit impressionnant se fait entendre et que des ronces sortent du sol en différents endroits et poussent jusqu’au ciel. Une fois la mystérieuse inconsciente déposée à l’abri dans la maison, Valia décide d’aller voir au village où l’une des ronces est sortie, pendant que Milo veille sur elle. Au village, c’est l’effervescence entre ceux qui croient que ces événements sont liés aux expériences nucléaires et d’autres à l’utilisation de produits chimiques. Quant aux deux policiers sympathiques, mais un peu nigauds, ils accusent l’étrangère qui accompagne Milo ces derniers jours et qui prétend être sa cousine. À défaut de mettre la main sur cette dernière, les agents de police décident d’embarquer les trois tantes de Milo pour un interrogatoire poussé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Milo est de retour pour de nouvelles aventures au cours d’un troisième cycle en diptyque, où il va découvrir un nouveau monde situé dans les nuages. Cependant, autant couper directement court à tout suspense : il faudra patienter que le tome 6 paraisse pour découvrir pleinement ce nouvel univers. En attendant, on a le droit à pas mal d’humour, tout en découvrant un peu mieux différents personnages issus du village de Milo. A part ça, on est un peu frustré par cette intrigue qui prend tout son temps avant de réellement démarrer. Ce tome d'introduction scénarisé par Richard Marazano est donc un peu long. Côté dessin et couleurs, Christophe Ferreira nous régale cependant de nouveau, tant sur le plan des décors champêtres, qu'au niveau des nouveaux monstres et des prémices du monde dans les nuages. Son trait manga, à mi-chemin entre Miyazaki et Toriyama, continue de nous émerveiller au sein des mésaventures de l’attachant Milo. En somme, cette entame d'aventure est pleine de bonnes choses, mais elle nous laisse sur notre faim à cause d'un rythme d’intrigue trop pépère. Espérons que la seconde partie contrebalancera ce démarrage en demi-teinte, avec une trame menée tambours battants…