parution 26 janvier 2024  éditeur Dargaud  Public ado / adulte  Mots clés Education

Les Idolâtres

Dans cet album autobiographique, Joann Sfar évoque le souvenir de sa mère et le lien qu’il entretient avec le dessin. Une BD introspective sur la naissance de sa vocation.


Les Idolâtres, bd chez Dargaud de Sfar, Findakly
  • Notre note Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

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L'histoire :

Joann Sfar apprend la mort de Serge Gainsbourg le 2 mars 1991, quand il est au ski, dans un téléphérique. Il est à Avron, la station de sports d’hiver où sa mère est morte 17 ans plus tôt. Son père lui a seulement dit que sa mère était partie faire un long voyage. Il prend la mort de Gainsbourg très au sérieux. Il n’a pas su la mort de sa mère, donc il pleure pour Serge Gainsbourg. De la même façon qu’on découvrira ses larmes pour Claude François. De l’un et de l’autre, il ne connait que des images filmées ou photographiées. Est-ce cela, l’idolâtrie ? Il les dessine...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Après l’album Synagogue qui était consacré à son enfance à Nice, son rapport à la religion et surtout à son père, le nouveau livre autobiographique de Joann Sfar focalise davantage sur sa mère et son rapport au dessin. Sa disparition quand il était jeune lui a été cachée, mais des images d’elle l’ont toujours accompagné. C’est à nouveau une BD très intime, très introspective, au sein de laquelle Joann Sfar échange également avec une psychologue, ou parfois un rabbin, pour comprendre ce qui le pousse à dessiner de manière compulsive. Cet album est composé de souvenirs, d’anecdotes parfois graves, touchantes, parfois plus légères, comme cette fille-au-pair qui le fait fumer dès ses 4 ans ou se laisse peloter les fesses. Il revient aussi sur ses débuts, la difficulté à se faire publier, les beaux-arts, etc. Comme peuvent l’être ses carnets, ce récit autobiographique est décousu. Il fait des allers-retours dans le temps, il passe d’un sujet à un autre sans lien toujours évident. Graphiquement, on reconnaît du premier coup d’œil la patte de l’artiste et son trait irrégulier.

voir la fiche officielle ISBN 9782205208597