L'histoire :
Selon la charte de la colonisation des planètes, toute nouvelle planète habitable découverte doit être étudiée pendant au minimum 5 ans avant d’être « exploitée ». Cette étude doit déterminer l’habitabilité humaine, les ressources gazeuses et minérales, l’atmosphère, le niveau d’évolution du biotope potentiellement sentient. La conservation de l’équilibre naturel doit primer sur le déroulement des activités humaines et économiques. Sur Aldeberan-4 découvertes en 2047, aux conditions de vie très proches de celles de la Terre (91% d’océans, gravité 1,2, journées de 24h 36mn, année de 369 jours, 2 satellites), plusieurs types d’écosystèmes cohabitent et offrent une riche biodiversité. Lors de sa colonisation en 2079, les premières espèces nouvelles trouvées ont été nommées avec le prénom de la première personne à les avoir aperçues ! Ainsi, on trouve le Nestor, l’Amédée, le Théodore, le Witold… Mais ce n’est qu’avec les travaux de Kim Keller, appartenant à la seconde mission de colonisation en 2180, que les caractéristiques biologiques et géologiques ont pu être exhaustivement répertoriées…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En 2020, une Encyclopédie illustrée des Mondes d’Aldebaran était proposée par Christophe Quillien, qui revenait sur les extraordinaires inventions de Léo pour sa saga de science-fiction, qu’il s’agisse des technologies futuristes, des aspects sociétaux, de la dimension écologique ou… du bestiaire inventif que l’auteur brésilien a su mettre en place au cours des différents cycles de son œuvre. Or ce bestiaire est d’une telle profondeur, qu’il confine à la zoologie et à l’éthologie de pointe, hyper crédible, alors même qu’il est exobiologique et que les formes de vie inventées sont parfois retorses ! Il n’en fallait pas plus pour que l’éthologue Olivia le Moine creuse un peu plus cet aspect de la saga, en proposant cette encyclopédie commentée par l’héroïne Kim Keller herself. Quelques 60 espèces trouvées sur Aldebaran-4, Bételgeuse-6 et Antares-5 se dévoilent ainsi chacune via une grande illustration réalisée par Léo lui-même, souvent pleine page (voire pages double) à l’aide de l’outil numérique (qu’il n’utilise pas d’ordinaire). Cette image est suivie d’une fiche technique (milieu, poids, taille, nom latin !), d’un descriptif rédigé par Kim Keller et souvent par des croquis inédits détaillant, selon les caractéristiques étranges de la bestiole, tantôt son tube digestif, tantôt son mécanisme squelettique, tantôt son appareil reproductif… Quelle formidable inventivité !
