L'histoire :
Sur Okhéania, les recherches se poursuivent pour retrouver la fille de l’Imperator. Pour Darianna, surtout, la pression est grande, car si ses efforts s’avèrent infructueux, elle les paiera de sa vie. Son commanditaire l’a même laissée sous la surveillance de Shark, un homme de confiance. Jon est toujours dans les profondeurs de la forêt, aux côtés de la princesse, du capitaine et de son équipage. Durant leur escapade, ils sont entourés par des êtres assez curieux à la peau grise. Ceux-ci commencent à leur jeter des pierres, mais alors qu’ils s’enfuient, le capitaine découvre qu’il s’agit de « mulets », des humanoïdes qui servent d’esclave à l’Imperator et qui sont inoffensifs si l’on fait plus de bruits qu’eux ! Au moment où Jon se trouve dans les profondeurs d’Okhéania, son ami Jasper a réussi à remonter à la surface. Avec l’aide de Tania, il essaie de trouver des traces de leurs amis. Leurs recherches progressent, avec la découverte de la planche de Jon, lorsque Darianna refait son apparition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Titré à juste titre Les profondeurs, le troisième volet d’Okhéania permet d’explorer plus encore l’univers légendaire créé par Eric Corbeyran et Alice Picard. Auréolé en fin d’année 2008 de la médaille d’argent du Tokyo International Manga Award, cette série a su développer une aventure grand public passionnante. Le second tome semblait certes plus mou que celui introduisant la série, qu'à cela ne tienne : ce nouveau tome relance la saga ! Outre les rebondissements plus nombreux, on découvre la terrible vérité ayant amené la création de ce monde. Le scénario est donc plus riche et franchement passionnant par moment. On voit bien là le professionnalisme d’un vétéran archi confirmé (par le nombre de séries produites) et toute son inventivité. Pour illustrer l’ensemble, Alice Picard reprend seule la charte visuelle et s’occupe à présent également de la tâche dévolue jusqu’ici à Guillaume Lapeyre. Le travail de la demoiselle est plus soigné que sur le précédent tome. Les visages des personnages sont mieux finis et la dessinatrice nous offre même des planches dans un style nouveau, lorsque la vérité est dévoilée en flashback. La colorisation est en revanche un peu sombre lors des séquences dans les profondeurs... Plus de luminosité n'aurait pourtant pas fait grand mal à nos rétines... En tout cas, avec ce troisième tome, Okhéania repart sur de bonnes bases. A suivre dans 6 mois, comme d’habitude ?
