parution 29 avril 2016  éditeur Dargaud  Public ado / adulte  Mots clés Science - fiction

Survivants T4

Après un nouveau bond temporel, Alex et Manon vont de joies en peines et subissent une extraordinaire manifestation alien. De l’Aventure avec un grand A, où le futur le plus excitant se mêle à l’humanisme le plus profond.


 Survivants T4, bd chez Dargaud de Léo
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Yellow Star Yellow Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Dargaud édition 2016

L'histoire :

Après avoir été enlevés par des créatures aquatiques aux visages tentaculaires, qui ont pratiqué des expériences quantiques sur eux, Manon et Alex ont été récupérés par leurs amis holorans (aliens) Antac et Selkert. Ces derniers ont en effet plongé leur avion dans la même perturbation quantique qu’eux afin de leur porter secours. Ils ont donc fait le même bond temporel qu’eux. Désormais, les analyses stellaires parlent : ils viennent de faire un bond de… 93 ans dans le futur ! Ils restent quelques minutes abasourdis par cette nouvelle. Cela signifie que tous leurs amis, leur famille a aujourd’hui trépassé depuis longtemps. Puis la vue du village lacustre où Djamile a été enlevée leur redonne espoir concernant cette dernière : cette ville flottante a sans doute aussi subi le bond temporel. Ils peuvent donc envisager d’aller la sauver des geôles des « pieuvres ». Habitués à se battre, les holorans proposent aux humains de les laisser mener une attaque commando. Mais devant l’insistance de Manon de participer à l’assaut, ils n’ont d’autre choix que d’accepter. Les holorans les préviennent toutefois qu’ils ne les protégeront pas. L’attaque a lieu de nuit. Elle est d’une grande violence. Djamile est effectivement retrouvée parmi les prisonniers. Mais pas seulement elle…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Il est incroyable, ce Léo. Depuis plus de 20 ans – et le premier opus d’Aldebarran – il nous sert la même formule d’aventures naturalistes et ethnologiques science-fictionesques, à la surface de lointaines planètes fourmillant d’espèces animales et végétales dingues… Et à chaque fois, ça ne manque pas, on reste totalement suspendu aux rebondissements déroutants, aux mille périls endurés par ses protagonistes, à leurs petites intrigues de cœur et aux profonds messages humanistes. Pour le souffle aventureux qui se dégage de chacun de ses scénarios, l’auteur se place véritablement dans la lignée d’un RL Stevenson ou d’un Jack London. A la fin du tome 3, nous avions laissé le couple héros en proie à une angoisse ultime : ils venaient de faire un bond dans le futur… mais ne savaient pas de combien d’années. La réponse tombe, comme un couperet. Dingue. On se croirait dans Interstellar ! Les cartes sont donc redistribuées… pour mieux réapparaître dans un ordre qu’on n’attendait pas… Léo le prestidigitateur n’a pas peur de reformater régulièrement les bases de son récit (ou pas), pour repartir à zéro (ou pas) et jouer avec le suspens. Au passage, il en profite aussi pour étoffer le mythe de la « Mantrisse » entrevue dans les 3 séries menées par Kim Keller. N’oublions pas que Survivants est estampillée « Les Mondes d’Aldebarran »… Son dessin réaliste est fin et simple ; il a ses détracteurs, mais il a surtout le mérite premier d’être juste, précis et efficace. Il y a de l’action, des mystères, de beaux sentiments, des très moches aussi, et un puissant sentiment écologique de fonds… C’est habile, c’est génial, c’est la raison pour laquelle ses séries se vendent comme des petits pains, à raison ! On en redemande.

voir la fiche officielle ISBN 9782205075090