L'histoire :
Filien est un jeune original, inventeur dans ses moments perdus. Il habite Botaln, l’un des trois planétins qui composent Ganahan. Il a décidé de partir de chez lui pour visiter son monde. La veille de son départ, ses parents lui remettent le livre de « la Grande Histoire ». Il y apprend que Ganahan va droit à la destruction si rien n’est fait… Sur Bazarin, le prince Galin assiste à la mort de sa mère. Dans un dernier souffle, celle-ci lui révèle un secret de la plus haute importance. Il doit retrouver impérativement les deux autres héritiers du trône, sur Botaln et Lior. Justement, sur Lior, Shâal, fille d’un universitaire, étouffe aux côtés de son père, éternellement en deuil de sa mère. Elle décide de partir à l’aventure. Un point commun rapproche ces trois personnages : chacun possède une marque sur le poignet, qui les identifient comme descendants des 4 princes de Ganahan, seuls à même de sauver le monde du désastre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier album original, Les voyages de Kaël, chez Delcourt, voici le second récit nouvelle série de Raphaël Drommeschlager. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il rentre beaucoup plus dans le moule de « ce qui se fait » avec cette histoire de pure heroic-fantasy. Rien de bien original dans le scénario pour l’instant. L’intérêt des 4 princes de Ganahan réside plutôt dans ses personnages qui, maintenant qu’ils se sont retrouvés, vont devoir sauver leur monde ensemble. Un farfelu notoire, bavard comme une pie, va devoir faire équipe avec un prince héros, conscient de sa force et de ses responsabilités, et avec une jeune fille au caractère de cochon, option chipie. De cette union naîssent des dialogues permettant à chacun de s’affronter, en fonction de leur personnalité. Mais c’est bien là le seul intérêt de ce début de série, et ça reste bien maigre. Au dessin, Tony Valente Pereira produit un album plus qu’honnête pour un premier essai. Il maîtrise déjà le rythme et le mouvement qui donnent vie à des personnages et à une histoire. Espérons quand même que la suite s’éloigne de ce modèle stéréotypé, dans un genre déjà saturé.