L'histoire :
Automne 1961. Pandora a reçu en héritage de Nimue, sa mère, un étrange jeu de cartes qui lui donne le pouvoir d’agir sur le hasard. Suivant ses traces, et afin d’apprendre à maîtriser son pouvoir, elle est entrée un an auparavant à la fondation Vane, une agence gouvernementale américaine chargée d’étudier le mystérieux effet de rétro-synchronicité, la théorie selon laquelle le hasard n’existe pas. A la suite d’une mésaventure, due à son espièglerie et à sa non-conformité aux règles de l’école, Pandora est consignée dans sa chambre. Mise à l’écart, elle finit néanmoins par apprendre que son amie Gwen, également étudiante à la Fondation Vane et avec qui elle fait les 400 coups, a été envoyée en mission ultra-secrète. Elle apprend également que Gwen a été capturée par le Roi Jaune, un homme d’affaire puissant, intimement lié aux cartes magiques Arcanes. Pandora obtient alors la permission d’essayer de la délivrer tout en tentant de récupérer des informations de la plus haute importance sur les relations entre le futur président Nixon et le Roi Jaune. Commence alors la première mission officielle de Pandora pour la fondation Vane…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean-Pierre Pécau développe dans Arcane Majeur une série parallèle à Arcanes dans laquelle il retrace la naissance de l’Agence Stargate. Sur fond historique sixties, Pécau arrive subtilement à entrelacer son scénario avec les faits importants de la guerre froide. La héroïne, Pandora, apprend à être une femme tout en essayant de maîtriser tant bien que mal son pouvoir. Au fil des albums, elle est devenue très attachante et c’est maintenant un réel plaisir de suivre son apprentissage mouvementé et ses déboires post-ado. Allié au dessin de Damien, ce personnage est une véritable réussite. Les auteurs essayeraient-ils de ratisser plus large en ameutant un public un peu plus féminin vers Arcanes ? Ce dernier semble apporter une forme de légèreté, qui fait défaut dans la série principale, où l’atmosphère est parfois trop pesante. Damien dessine et colorie idéalement l’ambiance américaine rétro du scénario où chaque détail présent apporte beaucoup au réalisme de l’histoire. Le résultat est vraiment beau, passionnant et enthousiasmant.