L'histoire :
Chypre, port de Limassol. Le cargot « Ocean Star » charge des containers portant la marque du strident. Soudain, un câble cède et un container s’échoue dans une cale. Un officier déclenche l’alerte qui en entraîne la fermeture hermétique. Cinq malheureux marins prisonniers du caisson subissent alors l’assaut de puissantes radiations sous l’œil paniqué d’un 6e ouvrier, derrière une fenêtre, qui est parvenu à s’échapper à temps avant la fermeture de l’écoutille. Trois homme armés avec des combinaisons anti-radiations entrent et achèvent les marins à l’agonie. Témoin de la scène, le 6e matelot parvient à s’enfuir. Sous le choc, il écume les bars de Limassol où il ne peut s’empêcher de raconter la scène à un hippy qui s’empresse de prévenir par téléphone le « Rabbin » à Jérusalem que « Benjamin a retrouvé sa tribu… ». Les trois hommes armés de « l’Ocean Star » entrent alors dans le bar et exécutent tout le monde. Peu après à Tel Aviv, un homme use de sa position d’administrateur du « Museum and Foundation Moshe Dayan » pour récupérer dans les archives un paquet qui semble dormir depuis un certain temps. En Jordanie, le soleil se lève pour Akim en méditation. Il se met en route. Il doit partir… l’heure est au combat contre le mal…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une première partie de diptyque un peu décousue (cf tome 4), Jean-Pierre Pécau recolle les morceaux et donne une cohérence globale à l’ensemble. Ce deuxième volet n’a jamais été aussi encré aux autres albums de la série et à ceux des séries parallèles Arcane Majeur et L’histoire Secrète. Pécau réussit le beau pari de tout rattacher ensemble pour mettre en valeur définitivement tout le travail accompli depuis ces dernières années autour de la rétro-synchronicité et de ses cartes magiques. Les fanatiques jubileront, tandis que le lecteur non averti aura tout de même une chance d’avoir une compréhension globale de l’histoire. Au cours de l’intrigue, les références et les flashbacks s’accumulent, tout en laissant peu de répits au lecteur, happé par un rythme effréné ! L’action démesurée est similaire à celle que l’on trouve dans les films et feuilletons d’action américain : ça tire, ça explose et on abat les cartes secrètes à tout va. Le tout est sur-dynamisé par le dessin explosif de Boyan Kovacevic qui décidemment excelle sur cette série.