L'histoire :
Dans La banque saute, Vlad et Iggy (de la série Travis) se tapent un délire dans une boîte de nuit branchée sixties. Démonstration de leur sang-froid et de leur maîtrise des nouvelles technologies. Pile et face lève le voile sur la première rencontre entre les deux héros. Lors d’une escale sur la lune, Carmen doit rejoindre la terre en toute discrétion. Pour y parvenir, elle va avoir recours aux services d’un dénommé Travis… Premier contact se penche sur un épisode de la jeunesse tourmentée de Naoko (la copine asiatique de Carmen). La banque saute relate l’une des nombreuses missions périlleuses qui ont construit la réputation de Carmen. Dans Cuisiné par Carmen, Carmen nous fait un show burlesque autour d’une recette de cuisine. Enfin, A peine deux lignes sur le serveur local retrace un des contrats de Vlad Nyrki, lors de son programme de remise en état, après qu’on l’ait truffé de nanotechnologies.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album propose aux fans de Carmen Mac Callum et de Travis, de revenir sur des épisodes secondaires ou intermédiaires de ces héros. Fred Duval, scénariste des deux séries, se fait donc plaisir en donnant voix au chapitre à de jeunes auteurs qui n’ont jamais été publiés (sauf un). Fatalement, le résultat de cette compilation est pour le moins déséquilibré, à la fois dans le dessin et dans le ton. C’est tantôt décalé (Vlad et Iggy sur leur délire sixties, par Merwan Chabane au dessin), tantôt absurdo-comique (Carmen reconvertie en Maïté, par Joslin au dessin), tantôt superbe mais pas franchement nécessaire (le premier test de Vlad, par Ludwig Alizon au dessin), voire carrément accessoire (l’attaque du casino aérien, par Kelly Yates au dessin – ou – l’aventure adolescente de Naoko par Lounis Chabane et Fabrys)… En fait, la seule histoire courte qui ait un réel intérêt pour les deux séries (la première rencontre houleuse entre Carmen et Travis, par Zemia au dessin) est aussi la moins réussie côté graphisme. Au moins, la couverture d’Olivier Vatine, qui trompe sur la marchandise, trouve dans cette unique histoire courte, une bien maigre raison d’être.
