L'histoire :
A Golden City, s’ouvre le procès de Karl Müller qui est soupçonné d’avoir causé la mort de Solo. Miss Britney Parker est la première à témoigner. Elle affirme ne pas connaître la victime, alors que des photos prouvent le contraire. Cette mauvaise foi ulcère les amis de Solo qui assistent à l’audience. Quand arrive le tour de Milfa de témoigner, l’avocat de la défense vient à lui poser des questions pour la discréditer vis-à-vis des jurés. Le verdict est sans appel : les accusés sont relaxés. Les jurés ont préféré ne pas condamner Müller pour préserver la bonne réputation de Golden City, cette ville dans laquelle, jusqu’à présent, aucun crime n’a été commis. Cette décision injuste des milliardaires bouleverse Apple, l’ami de Solo. Sous le coup de la colère, il disparaît sans dévoiler ses intentions à ses amis. Dans les jours qui suivent, les systèmes informatiques sont la cible de pirates...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Golden City va devoir faire face à une nouvelle menace : des hackers. Certains comptes en banque de milliardaires vont en effet être pillés, mais ce n’est pas le plus grave. Les accès à l’extérieur de Golden City vont être condamnés et ainsi provoquer une vague de panique chez ses habitants. Les milliardaires enfermés dans leur prison dorée vont alors se ruer dans les supermarchés et faire des stocks de vivres pour plusieurs semaines... Toute ressemblance avec des événements récents est évidemment fortuite. Harrison Banks, le gendre idéal, ce beau gosse à la mèche blonde, est plutôt impuissant face à cette situation inédite et pour autant, il ne va jamais quitter son bureau. On l’a connu beaucoup plus intrépide. C’est la sculpturale Milfa et ses amis qui vont se retrouver au cœur de l’action. Le scénario est moins dense et spectaculaire que les tomes précédents. Le rebondissement majeur de cet épisode est un peu tiré par les cheveux et sent le réchauffé. Le dessin de Nicolas Malfin est quant à lui toujours de très bon niveau. Les personnages féminins ont des silhouettes avantageuses et il fait preuve de créativité pour les décors et les engins futuristes. La mise en couleur de Pierre Schelle participe également à un excellent rendu.