L'histoire :
10 décembre 2070, Apple vient d’achever un système hyper sécurisé pour protéger Golden City contre toute tentative de cyberattaque. Il profite d’un peu de temps libre pour visionner le discours de Sœur Léa qui vient de recevoir le prix Nobel de la paix. Une charmante employée du syndicat d’initiative lui propose de visiter la ville avant son départ. Alors qu’ils se baladent dans la ville décrite comme idéale, une alerte les invite à rejoindre au plus vite les abris souterrains. Il ne s’agit pas d’un exercice : une météorite fonce droit sur la cité des milliardaires à la vitesse de la lumière. Si le bouclier magnétique qui les protège ne parvient pas à l’arrêter, elle percutera la ville et fera d’immenses dégâts. Or bizarrement, la météorite s’immobilise juste avant de percuter le bouclier magnétique. Les militaires ont l’ordre d’aller la récupérer pour que les scientifiques l’analysent. Ce n’est en fait pas un astéroïde mais une bactérie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une nouvelle menace venue d’on ne sait où plane sur la cité des milliardaires. Harrison Bank va perdre le contrôle de Golden city après que la mystérieuse bactérie a bloqué les propulseurs de sa ville flottante en direction de la terre. Ce nouveau cycle débute sur les chapeaux de roues ! Au-delà de l’intrigue principale pour découvrir qui se cache derrière cette menace extraterrestre, on s’interroge également sur la mystérieuse employée du syndicat d’initiative qui s’intéresse de près à Apple. Le beau gosse milliardaire et philanthrope Harisson Bank, le maire de Golden city, est une nouvelle fois à la manœuvre pour tenter de sauver son île volante. Après avoir posé les bases de cette nouvelle intrigue, le mystère est total et ce 15ème album s’achève sur un clifhanger dont Daniel Pecqueur a le secret. Malgré quelques incohérences scénaristiques (Pourquoi cette bactérie qui se déplace à la vitesse de la lumière s’expose comme cible en haut d’un immeuble ? Pourquoi ne parasite-t-elle pas l’ensemble des habitants de Golden City ? etc), on se laisse embarquer dans cette nouvelle aventure au rythme incroyable et à l’action permanente. Au dessin, pas de surprise : Nicolas Malfin rend à nouveau une copie remarquable avec son trait précis et propre. Les couleurs de Pierre Schelle, avec une dominante de bleu, vient parachever le travail pour un superbe rendu.