L'histoire :
Ce soir, c’est entrainement. Malgré les trombes d’eau, Ewen, Glenn, Yaelle, Alex, Coco et Azénor se dirigent vers le stade municipal. Cas étonnant : Nico le coach arrive en retard, mais il constate à sa plus grande surprise que l’équipe a pris les devants et s’échauffe déjà. Alors qu’Azénor s’avance pour son premier essai au marteau, le temps se dégrade de plus en plus. Malgré le bon sens de Glenn qui propose de rentrer, Nico souhaite quand même lancer une fois le marteau, histoire de ne pas être venu pour rien. Alors que le marteau quitte ses mains, il est touché par la foudre et Nico reçoit le choc. Allongé par terre dans un état second, il se voit propulsé dans l’espace sur son marteau. En face de lui, un Ecossais sous les traits de Sean Connery se présente comme « The Scotsman ». Il se demande pourquoi les fils de Bretagne ne viennent plus défier les écossais lors des jeux sacrés et lance un défi à Nico. Il invite Nico et son équipe à revêtir le kilt et à venir porter haut les couleurs de l’Armorique ancestrale sur la terre libre d’Ecosse. Il n’en fallait pas plus pour que Nico et son équipe participent aux « Games ».
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ne manquant pas d’humour sur l’association de leurs deux noms, Fabien Grolleau et Nico Cado nous offrent à travers cet album une belle tranche de vie. Le récit pourrait se résumer par l’association fantaisiste de morceaux de réalité, puisque l’équipe ainsi que leur fantasque coach, qui n’est autre que le co-auteur et dessinateur Nico Cado, sont bel et bien réel. La problématique de départ est simple : frappé par la foudre, Nico le coach est défié par l’emblématique Sean Connery, « himself », pour porter haut les couleurs de la fière Bretagne lors des jeux sacrés. Les épreuves sont ancestrales : jeté de pierre, jeté de tronc, jeté de paille, danse traditionnelle, lancé de marteau et tire à la corde. Les auteurs emmènent le lecteur dans le bus avec cette équipe de copains qui se lancent sur les routes d’Ecosse et nous rappellent l’esprit de Coubertin : « Le plus important n'est pas de gagner mais de participer, car l'important dans la vie ce n'est point le triomphe mais le combat ; l'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu ». En ce qui concerne l’aspect graphique, Nico Cado propose un trait semi-réaliste dans un environnement simplifié allant à l’essentiel. Cet album est plus qu’une aventure, c’est l’histoire de million de sportifs amateurs qui se retrouvent le dimanche sur les terrains de France et de Navarre pour jouer et passer un moment entre copains. Contrairement à la bière pression et la saucisse d’après match, la victoire y est un plus, mais elle n’est pas obligatoire.
