L'histoire :
Arisitide Nyx est l’un des meilleurs régulateurs de son temps. Entendez par là tueur à gage futuriste. Il est régulièrement employé par Adhès, organisation dont l’objectif est de renverser le gouvernement. Son nouveau contrat : tuer un autre régulateur, Ambrosia, sauvage (et habile) blonde plutôt... sexy. Mais ce contrat a une odeur bien particulière... Ambrosia ne lui est pas tout à fait étrangère. Et pour la première fois, Nyx oublie ses principes. Où se trouve son intérêt ? Il se sait condamné, doit-il se laisser insidieusement glisser vers la sombre et inéluctable fatalité ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bienvenue dans le royaume de la poutrelle métallique ! Imaginez les années 1900, ambiance Gustave Eiffel fleurissant. Mais aux époques futures imaginées par Enki Bilal, peuplées par le David Lynch de Freaks, mis en scène par le Terry Gillian de Brasil, le tout dans une ambiance Gotham City de Batman... Vous obtiendrez le dernier monde torturé pondu par Eric Corbeyran (Le chant des Stryges, Le fond du monde...) et mis en relief de main de maître par Marc Moreno. Le régulateur, c’est avant tout un nouveau monde, futur ou parallèle au notre, fait de grises verticalités et d’enchevêtrements architecturaux qui donnent le vertige. La civilisation baroque sature, et la moitié de la population cherche à supprimer l’autre. L’on y assassine à tour de bras, sans s’étonner. Dans ce monde impitoyable, le plus professionnel de ses régulateurs ne cache t-il pas une réelle profondeur d’âme ? Voilà encore une série toute neuve comme Delcourt aime à les éditer. C’est malin, on trépigne d’impatience d’en découvrir la suite !