L'histoire :
La pauvre Louise ronge son frein. Le vil Towerton, Lord Anglais spécialiste en archéologie, la retient depuis quelques temps en otage. Il espère ainsi tenir à l'écart le père de Louise et sa troupe d'égyptologues loin du tombeau d'Alexandre, dont il cherche ardemment l'entrée. Voilà maintenant que Towerton s'est mis en tête de la séduire. Elle doit supporter ses mesquineries à tous les repas. C'est au cours d'un de ces moment interminables qu'elle aperçoit un cerf-volant par la fenêtre, qu'elle ne manque par de reconnaître... Elle prétend alors un coup de fatigue pour s'isoler dans sa chambre. Quelques minutes plus tard, elle est libre. Son bien-aimé Lazare l'a enfin délivrée des griffes de Towerton. Les recherches du tombeau d'Alexandre vont enfin pouvoir reprendre. Eléonore profite d'ailleurs de ce calme forcé pour faire un plan des salles, qu'ils ont déjà réussi à visiter par l'intermédiaire de souterrains qu'ils sont encore les seuls à connaître. Le fait que Towerton et ses hommes s'activent dans le même secteur prouve qu'ils sont proches du but. La course au trésor est plus acharnée que jamais.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième et dernier tome du Tombeau d’Alexandre, Isabelle Dethan termine un récit particulièrement excitant du début à la fin. On y retrouvera tous les ingrédients d'une bonne aventure sur fond historique bien documenté. L'auteur se perd certes ça et là dans des jeux romantiques de couples parfois un peu bateau, qui ont néanmoins l'intérêt d'aérer l'action de joutes verbales distrayantes. Les personnages ont du caractère et le rythme est bel et bien là, c’est le principal. Un petit regret cependant pour l'épilogue usant de ficelles scénaristiques un poil classiques. Le dessinateur Julien Maffre s'en donne à cœur joie et propose de splendides vues souterraines du tombeau d'Alexandre. Les perspectives magnifiées au travers de cases grand formats sont saisissantes. Reste la chevelure de Louise, négligée, qui reste désespérément grossière aux côtés de plans très travaillés... Ha ! Ces dames ! A noter la présence de Laure Durandelle à la couleur de ce dernier tome, pour une colorisation un poil plus séduisante, tout en restant fidèle à l'esprit original.