L'histoire :
Guillaume Bianco a un tout nouveau carnet. Il souhaite y raconter des choses intéressantes provenant de son quotidien, une sorte de témoignage pour les générations à venir. Il se lance donc dans une illustration, mais très vite, il est atterré. Pourquoi a t-il encore dessiné des seins ? La saison peut être... En tout cas, il préfère la terminologie « tétés ». Et aussi loin qu'il y pense, il les a toujours aimés. Guillaume se remémore alors certaines scènes du passé, notamment celle du hamster. Avec Sandrine, une camarade de classe, il se rappelle en effet avoir fait un tour dans une animalerie. Afin de voler un petit rongeur, celle-ci l'avait cachée entre ses seins, sans que le vendeur ne s'en aperçoive ! il y a aussi ce souvenir du collège lorsque, avec ses copains, il contemplait la forte poitrine de Karine, une camarade qui portait souvent un T-shirt de Bob Marley lors des séances de sport...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme les sondages nous le prouvent régulièrement, les hommes regardent en premier chez une femme ses yeux, sa bouche, ses cheveux... En réalité, les plus francs avoueront qu'il s'agit plutôt des fesses ou des seins. Alors qu'il se lance dans l'exercice des carnets thématiques, Guillaume Bianco quitte ses univers fantaisistes pour se livrer à un exercice plus ou moins autobiographique avec comme sujet principal la poitrine des femmes. Entre regards baveux et folle passion pour les nichons, l'auteur explique combien cette partie de l'anatomie l'a toujours fasciné, depuis sa plus tendre enfance. Bianco essaie d'amuser avec ses souvenirs et un point de vue qui devrait prêter à rire. Or c'est là que ça coince un peu : l'ensemble est peu drôle. Sauf à être un inconditionnel acharné de l'artiste, les saynètes décrocheront au mieux quelques sourires. Le style visuel de Bianco est bien évidemment reconnaissable, mais plus jeté, moins fignolé. Et sinon – dixit ma femme – le sujet du prochain tome, ce sera les quéquettes ?