L'histoire :
En pleine forêt, Razzia s’est fait voler son sabre. Gryf se lance à la poursuite du voleur, un elfe qui a la particularité de se déplacer extrêmement rapidement. Ce qui est surprenant, c’est que le sabre de Razzia pèse près de 50 kilos et ne ralentit pas la course du brigand. Le jaguarian tente de bondir sur le voleur. Ce dernier esquive l’assaut mais finit tout de même par tomber de son arbre. Les jeunes légendaires se précipitent sur l’elfe qui n’est autre que Poissarh, le voleur le plus malchanceux de l’histoire. Persuadé que c’est Astria qui lui portait malchance, il a alors décidé de recommencer sa carrière parmi les humains. L’elfe porte un talisman autour du cou, une dent de félinaure qui augmente ses capacités physiques. Les félinaures sont une espèce rare. Poissarh a acheté ce talisman auprès d’un elfe noir qui a enchanté la dent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les lecteurs fidèles des Légendaires et les amateurs de la série animée ont déjà eu l’occasion de voir à quoi ressemblait un félinaure : en effet Lionfeu, l’animal de compagnie Shimy, appartient à cette espèce rare. Lionfeu va d’ailleurs être au centre de cette nouvelle aventure. Les jeunes Légendaires vont se lancer à la poursuite de braconniers qui capturent des félinaures et évidemment Lionfeu va se retrouver prisonnier de ces elfes noirs. Une nouvelle fois l’esprit collectif des Légendaires va permettre de triompher du mal. Un Légendaires missions sans l’usage de pouvoirs fantastiques, sans bagarre spectaculaire manquerait de saveur : qu’on se rassure ce 7ème volume en regorge. Pour cette histoire relativement courte (38 planches), le scénario est classique, rythmé, avec une certaine morale et colle parfaitement à l’esprit de la série. Les particularités des albums de cette série spin-off sont notamment qu’ils peuvent se lire de manière indépendante les uns des autres et qu’il n’est pas indispensable d’être un fin connaisseur des Légendaires. Graphiquement, c’est assez peu sophistiqué en comparaison à d’autres séries du même univers, avec des décors réduits à l’essentiel.