L'histoire :
Théo est invité chez le grand-père de Charlie pour le déjeuner. Ils sont en train de se régaler des petits plats mitonnés par Monsieur Duflair. Actuellement, c'est le calme plat niveau enquêtes... Mais il suffisait de le dire pour rompre le mauvais sort ! Le téléphone sonne, et Charlie décroche. C'est le zoo de Vic-La-Gazelle qui a appelé la clinique Duflair, ils ont besoin d'aide car un de leurs éléphants s'est volatilisé du jour au lendemain, sans laisser la moindre trace. Alors même si un éléphant, ça trompe énormément, la situation est tout de même fort étrange... Charlie se prépare, le zoo l'attend. Elle doit résoudre cette affaire. Son grand-père veut l'accompagner, mais elle le rassure, elle n'a pas besoin de lui. Par contre, son binôme Théo ? Il a trouvé un petit job pour les vacances et il est l'heure pour lui d'aller promener Rufus. Mais il lui promet de la rejoindre au zoo. Lorsque Charlie arrive sur place, les employés sont dans tous leurs états. Elle se dirige vers l'enclos des éléphants et effectivement, il s'est volatilisé. C'est pourtant impossible...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deuxième volet des aventures jeunesse des P'tits vétos dingos. Charlie et Théo sont sur une nouvelle enquête, qui semble des plus intrigantes. Un éléphant a mystérieusement disparu d'un zoo du jour au lendemain. Sans laisser de traces. Comme s'il s'était évaporé. Et c'est un éléphant de plusieurs tonnes. Quelque chose cloche... Les deux enfants sont sur le coup et comptent faire toute la lumière sur cette affaire. Même si le titre nous le laisse présager, le scénario est un peu « dingo », parfois un peu trop tiré par les cheveux. L'enquête se veut drôle et loufoque, mais on sent un manque de finesse dans les blagues, comme dans le déroulé du scénario. Tout est trop « gros », pour ne pas dire éléphantesque. L'autrice arrive toutefois à aborder la problématique du trafic d'animaux sauvages, en particulier l'intérêt pour l'ivoire. Les situations s'accumulent, les unes après les autres, détournant quelque peu notre attention des vrais sujets. Le format de lecture est cependant idéal pour les jeunes lecteurs : un petit format cartonné, avec un chapitrage qui permet de rythmer la lecture et d'arrêter quand on le souhaite, et un découpage du gaufrier adapté au public jeunesse. L'enquête animalière laisse de côté l'aspect « véto » du titre, pour proposer un divertissement léger.
