L'histoire :
Au cimetière du village Ardemal, Silène et les surnaturels assistent à l'enterrement de Monsieur Lameth. En effet, suite à l'attaque du démoniaque Dante contre le chalet, M. Lameth, au détriment d'un dernier effort, a transmis son don à Silène avant de mourir. Elle est donc devenue la nouvelle gardienne du chalet. De nombreuses personnalités sont venues lui rendre un dernier hommage. Silène reçoit des présents et attire tous les regards de ceux qui sont venus voir la nouvelle gardienne. Vladimir arrive aussi, accompagné du comte Ardemal en personne. Ce personnage est important car sa famille possède le château d'Ardemal depuis toujours. Il semble pourtant qu'il ne soit pas aussi amical qu'il n'y parait. Mais pour le moment, Silène et les surnaturels doivent remettre en état le chalet. Elle profite de l'occasion pour se rendre dans la chambre de M. Lameth et essayer de comprendre qui il était vraiment. Elle tombe sur des peintures, dont une qui semble représenter les locataires du chalet...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série fantastique « grand public » (ou plus sûrement pour ados) est racontée à la façon d'un blog, celui de Silène. Ainsi, les auteurs se mettent-ils bien dans la mouvance djeunz à laquelle ils s'adressent. Les ingrédients qui plaisent aux ados servent régulièrement une histoire sans grande originalité. Ce groupe de jeunes gens doués de pouvoirs surnaturels est protégé par un gardien qui, cette fois, devient une jeune gardienne humaine toute fragile. Le grand méchant de l'histoire n'est autre que le diable lui-même et qui se fait appeler le démoniaque Dante. Le style graphique est lui aussi formaté pour plaire au public cible. Fortement inspiré du manga, il ne dissimule pas un traitement numérique pour le moins pondéreux. On s'écarte donc de la bande dessinée traditionnelle, mais malgré cela on reste loin d'une originalité débordante. L'intrigue demeure très légère, voire caricaturale : le bien contre le mal, proposé de manière aussi primaire, n'emballera pas grand-monde. Certes, il y a bien la jeune Silène qui demeure attachante... mais le reste laissera un goût de réchauffé à la sauce marketing bien huilée.