L'histoire :
Un officier raconte à son Etat Major l'attaque qu'il a subie dans les airs. Alors qu'il était a la tête d'une vingtaine de bombardiers français, son escouade est tombée nez à nez face à l'ennemi. Des jets russes ont pilonné l'aviation française et fait des ravages. Les jets ont fini par quitter le champ de bataille, mais le calme était de courte durée : des fusées ont jailli et ont fait exploser l'aviation. Au final, plus de vingt avions sont détruits et dix vickers endommagés. L'Etat Major est inquiet devant la puissance des russes. D'autant que les États Unis et l'Angleterre risquent de se retirer du conflit. Churchill a été évincé par le parti travailliste et Kennedy va sûrement gagner les élections. La guerre n'aura plus la côte et la France risque de se retrouver bien seule. Il faut donc lancer le projet Aurora de toute urgence pour éliminer la Russie et éradiquer le communisme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’uchronie USA Uber allies se finit sur ce tome. La tension est beaucoup plus forte dans cet opus, tous les éléments dramatiques convergent vers l’URSS. Charlier est la proie des grandes puissances et il faudra toute son intelligence pour s’en sortir. L’espionnage, comme lors du tome précédent, est à son apogée et les meurtres et règlements de compte s’enchaînent. Les amateurs d’actions ne seront donc pas déçus avec, évidemment, la petite pause dans les airs, un passage obligé dans cette série. C’est l’occasion pour Maza de faire quelques plans virtuoses sur l’aviation et les hauteurs. Tout va très vite dans ce tome, avec quelques coups de théâtre marquants qui jouent avec l’Histoire. Le destin de Staline va ainsi profondément changer sous l’imagination de Jean-Pierre Pécau et Fred Blanchard. Il est même parfois difficile de saisir les alliances et coups bas que se livrent les pays, car le changement de la réalité historique est souvent très peu expliqué. Il n’empêche que le rythme ne faiblit à aucun moment et le final maintient un énorme suspense... et quelques surprises bien senties. Ce dernier tome conviendra aux amateurs de la « Pécau's touch » qui se joue de l’Histoire à travers des uchronies sur la Seconde Guerre Mondiale.