L'histoire :
Yerzhan, Rafik et la jeune fuyarde sont parvenus à quitter Baïkonour, malgré la traque des forces russes. Ils atteignent un camp d'entrainement de moudjahidines après deux semaines de marche. Les deux jeunes hommes ont choisi un nom à celle qui ne parle quasiment pas : ce sera Laïka. Alors qu'ils évoquent les derniers jours, le camp est attaqué par deux drones. La mystérieuse prisonnière réagit très vite. En se plaçant judicieusement, elle parvient à effleurer l'un des drones et le fait s'écraser. Les moudjahidines éliminent l'autre. Le lieu n'est plus très sûr. Moktar, le chef du camp, demande à ce que Laïka soit conduite à Stenza, une autre place forte de la résistance. Yerzhan et Rafik l'accompagnent bien évidemment, mais en chemin, ils sont de nouveau pris pour cible par des snipers russes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A peine un an après la sortie de l'excellent premier opus de Yerzhan, Régis Hautière et EFA remettent le couvert ! L'histoire débute deux semaines après que le trio de héros, Yerzhan, Rafik et la prisonnière évadée, aient pu s'enfuir de Baïkonour. Alors qu'ils ont trouvé refuge dans un camp de moudjahidines, l'armée russe réapparaît. L'action reprend donc tambour battant, sans répit jusqu'à la fin de l'ouvrage. Hautière a façonné un récit particulièrement efficace. Les zones d'ombre entourant la prisonnière surnommée Laïka (un clin d’œil à la « pionnière » soviétique de la conquête spatiale ?) sont encore nombreuses, mais l'on commence à entrevoir certaines choses. La narration est parfaitement calibrée et sert parfaitement les qualités d'Efa aux dessins. Le trait semi-réaliste de l'espagnol offre des cadrages spectaculaires et une lisibilité de chaque instant. De quoi installer Yerzhan comme l'une des séries à suivre avec attention.