L'histoire :
En franchissant les limites de la ville antique virtuelle de Genuine City, l'avatar Polak s'est réveillé dans un laboratoire souterrain. Toujours amnésique, il réussit à s'enfuir et tombe sur Baltimore, qui le conduit auprès des siens, les Blacks. Ces derniers reconnaissent en lui le Polaque, le leader du clan des Caucasiens et ils s'apprêtent à l'exécuter. Les Kops de Leonidas font alors irruption et forcent le clan à se séparer dans les dédales souterrains. Polak réussit à se libérer et s'incruste sur le vaisseau de Baltimore et de Tina, la fille du chef des Blacks. Tous trois sont pris en chasse par un robot, mais ils parviennent à l'éliminer. Leur route finit par les amener à Genuine City, non pas dans la version virtuelle qu'a connue Polak, mais dans sa dimension réelle. Au même instant, Leonidas sollicite le général Pek et lui ordonne de retrouver le Polaque et de tuer tout ceux qui ont été en contact avec lui. Le père de Tina a réuni ces hommes et en arrivant eux aussi à Genuine City, il tente d'unir les autres clans. L'heure est venue de renverser le pouvoir en place...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grace à un premier album aux faux airs d'heroïc-fantasy, Genuine City s'était distingué des nombreux titres du registre par sa dimension cyber. Poursuivant un peu plus l'exploration de son univers, Igor Dedic envoie cette fois-ci son héros amnésique sur les traces de son passé. Or, au fur et à mesure que les souvenirs lui reviennent, une véritable révolution se trame dans la cité souterraine. L'histoire concoctée par l'auteur est dans la droite lignée du volet précédent. Les rebondissements s'enchainent très vite, parfois au prix d'une certaine confusion. Moins méticuleux, le récit n'en reste pas moins agréable à suivre, malgré un manque évident de surprises quant au déroulement des aventures du héros Polak. Notamment, son arrivée dans le monde réel provoque un tsunami auprès de toutes les castes, et cet aspect parait quelque peu disproportionné. Dommage aussi que l'heroïc fantasy soit bien moins exploitée... En revanche, ce second volet ne déçoit pas du tout sur le plan du dessin. La griffe dynamique de Dedic est précise, détaillée et très régulière. Une fin de cycle réussie, donc, quoique moins surprenante qu'auparavant.