L'histoire :
8h25, Dad émerge péniblement. Quand il prend connaissance de l’heure, c’est le drame ! Il bondit de son lit et court dans la salle en hurlant aux filles de se lever. A sa grande surprise et avec un certain soulagement, il constate qu’elles sont déjà prêtes, qu’elles ont déjeuné et même qu’Ondine s’est occupée de Bérénice. Une fois les filles parties pour l’école, Dad se retrouve seul dans son appartement en pyjama…
Dad se rend dans la chambre d’Ondine pour y ranger le linge propre. La tentation est forte d’aller fouiller un des placards de son adolescente pour y trouver son journal intime. Roxane, témoin de la scène, se précipite prévenir sa sœur. Cette dernière se montre sereine, quand tout à coup, un hurlement de douleur émane des chambres…
Dad se rend dans le bureau de la maire de sa commune, qui n’est autre que la mère de sa fille ainée Pandora. Après quelques politesses, Dad explique laborieusement à son ex-femme qu’il a besoin d’une avance sur la pension pour finir le mois. La mère de Pandora refuse de faire un nouveau versement, mais propose à Dad de participer à l’animation d’une manifestation de la ville…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dad, le père de 4 filles aux caractères affirmés, est un comédien sans succès dont la principale activité est de gérer le quotidien d’une maison bien animée. Les filles sont parfois plus responsables que leur paternel qui a gardé son âme d’enfance, ce qui donne souvent lieu à des situations des plus loufoques. Ce papa isolé, rondouillard, un brin flémard est souvent bousculé par ses filles qui ont le sens de l’à-propos : dans ce second volume, elles vont notamment chercher par tous les moyens à décider leur père de se faire épiler le dos. Le ton est parfois ironique sans être grinçant, on alterne les saynètes humoristiques d’une planche et des passages de quelques pages beaucoup plus touchants, presque émouvants. Cette chronique de la famille d’aujourd’hui est plutôt optimiste, joyeuse, pétrie de bons sentiments, avec des personnages attachants. Le trait tout en rondeur de Nob est agrémenté de belles couleurs acidulées : cette palette graphique donne une certaine fraîcheur au récit. Un second volume qui confirme la qualité de cette série moderne tout public.
