L'histoire :
Ce matin-là, Adaline Parker regarde un reportage sur « L’île », un complexe high-tech accueillant des orphelins et créé par le magnat d’un grand groupe pharmaceutique : René Zayer. Jalouse en voyant cet endroit luxueux et moderne, Adaline trouve que les enfants qui se trouvent là-bas ont bien de la chance. Rappelée à l’ordre par ses parents, qui lui précisent que ces enfants ont perdu leurs mères et leurs pères, Ada se dispute avec ces derniers qui refusent de lui donner une carte bancaire pour qu’elle aille faire du shopping. Elle finit par claquer la porte en criant qu’elle aimerait aussi avoir la chance d’être orpheline… À l’école, elle passe ses nerfs sur celui qu’elle surnomme « Adam le loser ». Mais ses moqueries sont de courte durée, car elle apprend que le garçon a été accepté pour aller vivre sur L’île ! Et alors qu’elle essaye de rester digne, sa distraction lui fait prendre la porte d’un casier de plein fouet dans le visage et l’assomme sur le coup. Reprenant connaissance à l’hôpital central, Ada est contrainte de rester en observation car ses yeux ont mystérieusement changé de couleur, suite au choc… Dans le même temps, une infirmière contacte René Zayer et annonce qu’elle vient de trouver une Z3 en la personne d’Adaline Parker…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sujet aussi populaire que les super-héros, les zombies ont déjà donné naissance à pléthores de récits (Walking Dead, Mort et déterré, No zombies...). Cee Cee Mia (La brigades des souvenirs, Au-delà des étoiles) prend tout de même le risque de nous proposer une nouvelle intrigue dans un genre où tout semble déjà avoir été dit. On suit donc ici les pérégrinations d’une enfant gâtée et un peu peste (du moins au début) qui, suite à la mort de ses parents, va atterrir sur une étrange île peuplée de zombies, mais accueillant des orphelins dans un complexe high-tech à l’apparence paradisiaque. C’est bien sûr au fil de cette première partie que l’on découvrira quelques éléments de réponse sur l’existence de ces morts-vivants et sur ce que l’île fait de « ses » orphelins. Si l’idée originale est bien là, on ressent une énorme maladresse en ce qui concerne l’enchaînement des événements et des séquences. De plus, la plupart des révélations et découvertes nous ramènent forcément à un sentiment de déjà-vu… En charge des dessins, Tomm Bulyne nous déstabilise avec des graphismes caricaturaux qui font basculer l’aventure du côté de la série Z, alors que le scénario reste sérieux du début à la fin. Même le cliffhanger final ne produit pas l’effet escompté. À suivre lors du second tome en espérant que tout ceci ne soit pas un mauvais rêve de l’héroïne, suite à son coup de casier…