L'histoire :
Retenue comme cobaye au sein de « L’île », un complexe high-tech créé par René Zayer, magnat d’un groupe pharmaceutique, Adaline Parker a découvert qu’elle était elle aussi une zombie. Pire : alors que les autres orphelins du complexe ne se changent en créatures décérébrés que la nuit, elle reste désormais sous cette forme de manière constante. Et comme si cette nouvelle n’était pas déjà assez lourde à porter, la jeune femme a perdu son seul allié sur place. En effet, depuis qu’il sait qu’elle est une zombie, Kareem refuse de lui parler. Ne supportant pas son apparence de monstre dans le miroir et ressentant de plus en plus l’envie de manger de la chair humaine, Adaline semble au fond du gouffre. D’autant qu’elle reste hanté par des souvenirs cauchemars où elle serait celle qui a tué et dévoré ses parents. Dimon, la meilleure création zombifique de Zayer, ne cesse de la harceler pour la convaincre de manger de la chair fraiche. Heureusement, il lui reste tout de même un soutien en la personne de Max. Zombie également, Max est le seul patient de l’île qui a réussi à vaincre ses bas instincts et à ne pas être cannibale. Il compte bien aider la jeune Ady à suivre le même chemin que lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, dans cette série zombifique, un virus extraterrestre serait à l’origine d'un fléau. Un magnat d’un groupe pharmaceutique essaie d'en tirer parti : il a créé un complexe high-tech où il recueille des orphelins pour faire ses petites expériences, et non pas pour leur offrir une seconde chance comme il le fait croire au reste du monde. Au cœur de cette intrigue, l’héroïne vient de découvrir qu’elle n’est pas de la nourriture pour les zombies qui peuplent l’île mais elle-même une créature décérébrée de type Z4. Spécimen hautement rare, Adaline lutte contre l’envie de son bienfaiteur en refusant de manger de l’humain. Mais combien de temps tiendra-t-elle ? Cette seconde partie tourne autour des atermoiements du personnage principal qui se sent bien seul depuis la découverte de sa véritable identité. Or comme pour le tome précédent, l’intrigue traine en longueur et tire peu à peu l’histoire vers la série Z, voire la série pour ado à la Twilight. Ainsi, le méchant n’est peut-être pas si mauvais que ça, finalement, et le gentil pas exempt de tout reproche. L’aventure est également entrecoupée de quelques révélations et/ou explications... mais ça manque clairement de fond. Aux dessins, Tomm Bulyne offre un trait caricatural qui tranche étrangement avec le sérieux du scénario et montre encore quelques difficultés à respecter la proportion des visages au fil des cases. L’ensemble est efficacement mis en couleurs par Éric Buisine. Difficile de s’immerger dans ce récit, tant tout semble déjà avoir été dit et écrit sur les zombies…