L'histoire :
Alors qu’il patrouille dans sa ville, l’agent de police Arthur Delfouille remarque que trois personnes tentent de consoler une petite fille en pleurs. Venant aux nouvelles, l’agent 212 apprend que le chaton de l’enfant est coincé sur la cheminée d’une maison, mais que son père s’apprête à appeler les pompiers afin de sauver le félin. Arthur stoppe immédiatement le monsieur en lui expliquant qu’il n’est pas nécessaire de déranger les soldats du feu, car il peut très bien s’en charger lui-même, pour peu qu’on lui fournisse une échelle. Une fois l’échelle installée, l’agent 212 arrive au sommet de la maison. Mais le chat ne semble pas rassuré par son sauveur. Après quelques minutes de discussion avec le chaton, ce dernier prend son courage à deux pattes et saute. Mais pris de panique il s’accroche au nez imposant du policier en y plantant ses griffes. Face à la souffrance des coups de griffes, Arthur finit par perdre l’équilibre et s’accroche à la toiture mais les tuiles cèdent et il s’écrase au sol. Heureusement, le chat a eu l'opportunité de remonter sur le toit avant la chute et les pompiers vont pouvoir venir le sauver pour de bon. Lorsque le commissaire arrive sur les lieux, il se demande sérieusement si l’agent 212 ne serait pas plus utile dans un cirque que dans la police…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois ans et demi qu’on attendait son retour et le voilà enfin : Arthur, l’agent alliant maladresse, bonhomie et sympathie. Pour cette nouvelle salve de gags, Raoul Cauvin fait dans le classique avec un Agent 212 bien seul face à sa peau de vache de belle-mère, aux colères de son commissaire devant son incompétence ou encore face à des citoyens que l’uniforme ne rend pas spécialement souriant. Heureusement, après une journée pleine de catastrophes, Arthur peut toujours compter sur son chien Kiki pour lui remonter le moral et le protéger des éventuelles mauvaises intentions de sa belle-mère. Si la majorité des gags de ce 29ème album tournent autour du travail d’Arthur, on en retrouve également plusieurs se déroulant sur des lieux de vacances, ou à son domicile après une dure journée de labeur. Si globalement il n’y a pas de grandes nouveautés et donc rien de surprenant, la majorité des gags sont plutôt efficaces et font sourire. Une efficacité qui doit également beaucoup à la mise en images de Daniel Kox qui a l’art de mêler dynamisme et trombines hilarantes des nombreux protagonistes. Bref, les amateurs de la série et d’humour en général trouveront largement leur compte avec ces gags qui prouvent une nouvelle fois que L’agent tous risques est bien la dernière (mal)chance au dernier moment.