L'histoire :
La Patrouille des Castors est parvenue à mener à bon port le train et son ravitaillement. La liaison ferrée entre le port et le camp de réfugiés est rétablie, ce qui provoque la colère de Métastase. Mais son conseiller a un plan diabolique en tête pour éliminer le problème des réfugiés de l’île du Crabe : il incite les résistants à tenter d’assassiner le Président pendant que celui-ci est interviewé par la presse internationale pour légitimer un blocus sur l’île du Crabe. Ce blocus sera interrompu si les 5 000 réfugiés crocolais présents sur l’île du Crabe se rendent ! Les Castors sont loin de toutes ces turpitudes : Tapir s’amuse avec un dauphin dans le port. Quand la nouvelle du blocus leur vient aux oreilles, ils sont totalement désemparés. Mais une discussion avec un réfugié nommé Francis leur remet du baume au cœur. Le général Métastase a accédé au pouvoir en éliminant Kingdhi, le président de l’époque. Un homme a la preuve de sa culpabilité : c’est Népo. Cependant, il ne peut pas parler, car Métastase détient son fils Damien dans le Fort du Mont Chauve sur l'île Croco ! Aussi la Patrouille des Castors se met-elle en ordre de marche pour libérer Damien, afin que Népo donne ses informations et qu'ils obtiennent la destitution de Métastase.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 27ème tome de la Patrouille des Castors a une vraie dimension politique. Face au blocus imposé par le général Métastase, nos aventuriers entrent en action pour libérer le fils d’un homme qui a des preuves sur la culpabilité de Métastase. Comme dans un James Bond, les Castors partent en compagnie de Francis pour libérer celui-ci emprisonné dans une forteresse gardée par des hommes armés jusqu’aux dents. Malgré ce contexte pesant, Mitacq distille des pointes d’humour, avec notamment cette drôle de scène où Tapir joue avec un dauphin. Pour s’amuser, le mammifère lui donne à manger une mixture particulièrement ragoûtante, que Tapir, très gourmand habituellement, s’empresse de recracher. Mitacq perpétue les valeurs humanistes de la série. Les Castors, ici, sont des redresseurs de torts qui rétablissent l’ordre et la justice. Les scènes de bravoure sont légions. Au dessin, Mitacq s’éclate carrément en multipliant les décors et les personnages (on retrouve le reporter de télévision Stany Derval, aperçu dans le tome 24, Souvenirs d’Elcasino). Assurément, une des meilleures aventures des Castors !