L'histoire :
Cet album réunit L’empreinte et 6 autres histoires publiées dans le journal de Spirou :
L’empreinte : Tapir est en congés d’hiver à la campagne chez sa filleule. Pendant qu’elle dort, il raconte une histoire des Castors à son autre nièce.
L’homme invisible : Les Castors souhaitent aller camper à la Combe aux fées. Mais les gendarmes les en dissuadent…
Le gouffre du Val d’enfer : Alors que les castors cherchent le chemin du Val d’enfer, ils tombent sur une paysanne. Elle leur raconte que c’est là que se trouve le gouffre du dragon, un lieu diabolique. Il faut faire vite car Faucon et Tapir précèdent nos aventuriers…
Les castors à la rescousse : Deux savants atomistes ont disparu non loin de l’endroit où nos Castors campent…
Vacances goutte à goutte : C’est la rentrée ! Le professeur demande à toute la classe (et à Tapir, a fortiori) de faire une rédaction racontant un épisode de leurs vacances.
Le parrain : Tapir va être parrain ! Poulain, jeune titulaire du permis de conduire lui propose de l’emmener voir sa filleule…
Les totems : Chat réveille Poulain, il a entendu du bruit dehors. Les deux animaux sortent de la tentes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le 30ème anniversaire des Castors, Dupuis leur rend hommage avec cet album rassemblant des mini-histoires publiées ça et là. Comme un symbole, 1984 marque le 40ème anniversaire de l’entrée de Michel Tacq dans le scoutisme ! L’homme invisible, Le gouffre du Val d’enfer, Les castors à la rescousse ont été publiés en 1956 dans l’éphémère journal Risque-tout. Toutes les autres histoires ont été publiées entre 1974 et 1984 dans le journal de Spirou. On mesure ici toute l’évolution de cette bande de cinq scouts : Poulain, Faucon, Mouche et Chat et Tapir (sans conteste, le personnage préféré de Mitacq). Sur le plan narratif, les scénarios de Charlier étaient plus écrits, plus verbeux (comme l’était la BD dans les années 50), alors que ceux de Mitacq vont à l’essentiel. Le changement majeur se situe au niveau du dessin. Avec le temps, les cases se font plus grandes, l’encrage moins épais et le trait plus précis. Si bien que lorsqu’on compare avec l’Empreinte, la dernière histoire en date, on voit plus de détails et une atmosphère mieux définie… Au final, ce mini-recueil comblera les fans de la première heure comme de la dernière heure, avec notamment l’histoire Les totems où chaque protagoniste est remplacé par son animal-totem !