L'histoire :
Les Castors sont en camp d'été. L'occasion pour eux de s'exercer au deltaplane. Tapir, importuné par un campagnol présent dans son casque, s'écrase dans un verger. Poulain et Mouche lui viennent en aide. Faucon, de son côté, est parti en vadrouille et a pris des clichés. Une fois développés, ils laissent apparaître une route disparue. Intrigués, les castors se rendent sur place et découvrent une ancienne voie, probablement romaine. Ils la suivent et tombent sur une porte cochère. Ils entrent et trouvent une malle-poste datant du XVIIIème siècle. En ouvrant un coffre, ils mettent la main sur une lettre adressée au Comte de Montaiguilhe, du 18 janvier 1786. Ils décident de se rendre dans ce château. Sur place, ils tombent nez à nez avec des villageois leur indiquant que ce château est ensorcelé. Selon eux, le diable y a mis le feu ! Nullement impressionnés, ils continuent leur route. Ils croisent sur leur chemin Jules Sabot, hôtelier dans le village, qui leur raconte ce qu'il s'est passé jadis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la dernière aventure de ses Castors, Mitacq finit en apothéose avec une histoire comme on les aime. Affaibli, le père de La patrouille des Castors, qui s'était offert une récréation graphique entre temps avec les Zoms, va passer plus de deux ans à dessiner cette aventure. La rédaction de Spirou, impatiente mais compréhensive, a stocké cet album pour la proposer à ses lecteurs entre mars et avril 1993. Le récit avoisine par moment avec la science-fiction et s'inspire des enfants de Tchernobyl. Il invite un vieux château maudit, une lettre étrange jamais parvenue à son destinataire... Après avoir exploré l'humanitaire, les Castors reviennent donc aux fondamentaux. Mitacq a été aidé par Jacques Stoquart, son fidèle ami, qui a réalisé le scénario, une partie du dessin et les couleurs. Il a ajouté sa touche personnelle, n'hésitant pas à redessiner certaines séquences, bien que gagné par la maladie.