L'histoire :
Après une virée en canoë-kayak, la patrouille des Castors fait une halte et plante la tente. Pendant la nuit, le vent se lève et la tente est emportée. Les trombes d'eau s'abattent sur leur campement. Ils trouvent refuge dans une habitation voisine. C'est alors qu'ils entendent des cris venant de l'extérieur. Une jeune femme enceinte, coincée dans sa caravane prise par les eaux, appelle à l'aide. Ni une, ni deux, les Castors s'emploient pour la sortir de cette mauvaise passe. Son compagnon, coincé également dans la caravane, parvient à accoucher sa compagne. La jeune femme sort du véhicule, la famille est au sec. Les Castors ont réussi ! Lendemain, l'équipée reprend les pagaies et explorent la rivière. Ils font leur bivouac en bordure de rivière. Pendant la nuit, les canoës-kayaks sont emportés par la rivière qui est sortie de son lit. Désemparés, ils se rendent dans une auberge du village voisin. Mais cette tempête qui s'annonce va les emporter dans une aventure pleines de rebondissements...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir scénarisé le précédent album, Le Calvaire du mort pendu, Marc Wasterlain remet le couvert avec Mitacq, à la demande expresse de ce dernier. Cette aventure à tiroirs commence par une histoire de tempête et finit par une autre relatant les agissements de pollueurs qui se délestent de fûts dangereux en pleine mer. Wasterlain rivalise de trouvailles en intégrant une autre meute de scouts, antithèse de la Patrouille des Castors. Wasterlain s'amuse et se démène comme un beau diable pour raccrocher les wagons. Et il y parvient. Mitacq, de son côté, malgré la maladie qui le gagne, est juste dans ses intentions graphiques, tant pour les plans serrés mettant en scène ses personnages que pour les plans larges qui font la part belle au décor. Torrents sur Mesin est dans la lignée des productions précédentes : soigné, efficace et porteurs de valeurs emblématiques du scoutisme. Bref, un bon album des Castors !