L'histoire :
Ce jour là, la vavache se baigne dans la mer avec sa copine tortue, lorsqu’elle aperçoit une cigogne qui plane au dessus d’eux. Dans son bec, l'imposant volatile tient un baluchon… soudain lâché intentionnellement ! La vavache s’extrait en urgence de l’eau et rattrape in extremis le paquet avant qu’il ne s’écrase au sol. A l’intérieur, se trouve... un bébé « mourf »! C'est-à-dire une boule de poils tout gris qui se met à brailler. Dans un élan d’amour maternel, la vavache tente de le bercer : raté, il braille encore plus. Elle roule donc jusque sa hutte (car c’est bien connu, la vavache a toujours des patins à roulettes aux pieds) et en rapporte un biberon de lait. Mais le bébé Murf lui recrache tout à la face et re-braille de plus belle. Alors la vavache a une autre idée : elle grimpe au sommet d’un bananier et en redescend (paf sur les fesses) une banane. Epluchage express et gavage immédiat : splurt ! Le bébé lui recrache tout à la face. Ultime idée : toujours frénétique dans ses décisions, la vavache retourne dans sa hutte et en rapporte une pleine tablée de mets gastronomiques. Elle empile le tout en une assiette gargantuesque et donne une cuillère au bébé murf… qui lui recrache tout à la face.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adaptée aux tout jeunes enfants ne sachant pas encore lire, l’intrigue de ce 4e opus est évidemment basique : la Vavache passe cette fois le plus clair de l’album à chercher le régime alimentaire qui convient à ce « machin » bébé, gris, poilu et bruyant. Et quand elle découvre enfin l’aliment adapté, par inadvertance, c’est pour également nous faire comprendre que le bébé « Murf » dont elle a écopé appartient à une espèce animale bel et bien existante… dont nous tairons les caractéristiques afin de ménager le suspens. En attendant, en suivant cette histoire pleine de bonne humeur concoctée par Carine de Brab, les bambins se sont bidonnés (surtout quand le Murf est repu…). Sans temps mort, ils ont suivi une aventure « exotique », qui se lit vite, complètement foldingue, à des lustres des traditionnels contes de Mamie. Le dessin de Virginie Vertonghem est lui aussi très basique, mais il est coloré, hyper lisible et en ce sens, répond en tous points aux exigences du lectorat cible. Meuh.
