L'histoire :
Ça y est, c’est déjà le 24 décembre ! Dans sa maison du pôle nord, le Père Noël se prépare à faire sa tournée. Brossage de dents, un peu de parfum, un petit tour au popot, il met le bonnet et file à l’usine de jouets, où les diablutins et Yéyé le yéti ont réussi leur tour de passe-passe habituel : fourrer des millions de jouets dans une seule minuscule hotte. Puis le Père Noël monte dans son traineau, lance ses rennes et multiplie ses arrêts sur nos toits. Or, dans une maison, se trouve Alice, un appareil photo à la main, bien décidée cette fois à piéger le Père Noël quand il sortira par sa cheminée. Soudain, le voilà qui débarque, descendant le long de sa corde par le conduit ! Alice se cache aussitôt derrière un fauteuil et profite que le père Noël a le dos tourné pour remonter par la corde. Puis elle se faufile dans le traineau, sous une couverture. Les rennes ont bien vu ce manège et tentent d’avertir le Père Noël. Mais celui-ci est trop fatigué pour capter : c’est la fin de la tournée, il est pressé de rentrer chez lui piquer un petit roupillon. Mais avant cela, il doit fêter ce nouveau Noël avec les diablutins qui lui ont préparé une grosse fiesta. Pendant ce temps, Alice sort discrètement du traineau et pénètre dans l’usine de jouets…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est incroyable ce qu’on peut en raconter des aventures sans une seule bulle ! Cette petite BD, pour les petites enfants, est le prolongement logique des 5 aventures de Petit Père Noël (mais cette fois sans Lewis Trondheim au scénario). Elle s’adresse en toute logique et sans souci aux tous petits, à partir de 3 ans ! Ce qui n’empêche pas les adultes de sourire ou de se bidonner en suivant cette fantaisie joviale et plutôt inventive… En effet, qui n’a pas rêvé – ou redouté ! – dans ses tendres années, de chopper le Père Noël durant sa tournée ? Et qui aurait imaginé que ce bonhomme rieur puisse fulminer devant les bêtises d’une passagère clandestine ? Pour son premier scénario, Alexandre Révérend s’en tire pas mal. Linéaire (c’est un pré-requis pour la tranche d’âge), la trame suit un découpage « en gaufrier » de 9 cases par planche, relative dense. Ce qui permet de caser moult rebondissements à l’aventure d’Alice au pays du Père Noël. Sur un dessin toujours très stylisé, Thierry Robin a juste de plus en plus tendance à remplir les lignes de couleurs, ce qui n’aide peut-être pas toujours à obtenir une lisibilité optimale. Peu importe, notre panel de testeurs, composé de 1 petite fille de 3 ans, a largement approuvé l’aventure…