L'histoire :
Le 28 septembre 1934, le directeur de l’usine Charles Bardot et Cie passe dans son bureau pour annuler ses rendez-vous de l’après-midi. Sa femme Toty vient de mettre au monde leur premier enfant. Si la petite Brigitte est mignonne, elle ne cesse de hurler jour et nuit. Pour les soulager, le père de famille décide d’embaucher une nourrice : Dada la bonne italienne de la mère de Toty. 4 ans plus tard, la famille Bardot accueille une nouvelle petite fille au prénom de Mijanou. Brigitte aurait préféré un petit frère pour être sûre qu’il ne prenne pas sa place. En mai 1940 , le père de Brigitte est parti faire la guerre tandis que sa famille est contrainte de quitter Paris. Après l’exode, comme pour la plupart des français, la famille Bardot revient dans un Paris occupé. Pour les vacances, la petite Brigitte se rend à Louveciennes chez sa grand-mère paternelle où elle peut jouer au milieu de la basse cour. Quand à table on lui sert de la viande, Brigitte comprend qu’il s’agit des animaux avec lesquels elle a pu jouer. Ses pleurs dissuaderont ses proches de poursuivre le repas.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après les monstres Staline, Hitler, Dracula, Robespierre, Attila ou encore, au rayon des stars, Chaplin, Bernard Swysen propose une nouvelle biographie : celle d’une des plus célèbres vedettes française et sex-symbol Brigitte Bardot. De la naissance de BB en 1934, jusqu’à ses dernières appariations publiques en 2017, le scénariste retrace la vie de cette femme au destin incroyable. Bernard Swyssen revient sur la bardomania et les 10 années durant lesquelles elle sera la femme la plus photographiée au monde, sur son engagement total pour la cause animale avec sa fondation ou encore sur certaines de ses prises de position polémiques. Le scénariste ne s’est pas intéressé uniquement à la sphère publique de cette emblème, il relate également son caractère volage et ses amours avec Roger Vadim, Sacha Distel, Jacques Charrier, Sami Frey, Bob Zagury, Alain Bougrain-Dubourg, Gunter Sachs ou encore Serge Gainsbourg. Même des faits plus intimes comme son cancer et ses tentatives de suicide sont évoqués. Cette volonté d’exhaustivité donne parfois un caractère plaqué au récit. Pour illustrer la vie de cette icône, Christian Paty a opté pour un dessin caricatural qui est davantage adapté à un récit humoristique. Même si le trait est assuré, ce choix graphique est discutable pour la biographie d’une personnalité dont la plastique aura marqué toute une époque.
