L'histoire :
Après trois victoires et une défaite, Louca se lance dans son cinquième duel visant à convaincre un ancien coéquipier de son ami fantôme Nathan de reprendre le football et rejoindre son équipe, les Phoenix. Cette fois, il va devoir affronter Noéra dit « la crevette » dans un match de boxe. Comme d’habitude, Nathan a prévu un plan d’attaque afin que Louca puisse vaincre son ancien coéquipier. Louca pourra notamment miser sur sa rapidité et sur le gabarit gringalet de son adversaire pour avoir le dessus. Confiant et sûr de lui, Louca a même invité ses amis à venir assister à son duel, dont notamment celle qui occupe toutes ses pensées, Julie. Voulant redorer son image auprès d’elle après sa bourde lors de la fête organisé pour fêter la survie du club, il est déjà sûr du résultat : quel qu'il soit, Julie tombera dans ses bras. Car s’il gagne, il lui dédicacera sa victoire ; et en cas de défaite, il est persuadé qu’elle interviendra pour arrêter le match et le protéger. Une fois tout en place pour briller, Louca annonce aux boxeurs qui s’entraînent qu’il est venu pour défier « la crevette » ! En colère d’avoir entendu ce surnom qu’il déteste, Noéra sort des vestiaires. Là, Nathan et Louca découvrent que depuis qu’il a quitté le monde du football, le garçon a bien changé ! En effet, Noéra est désormais une masse de muscles de 110 kilos...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Louca est de retour pour un 7ème tome et la 3ème partie du second cycle de ses aventures. Pour rappel : aidé d’un ami fantôme (Nathan) qu’il est le seul à pouvoir voir, Louca tente de constituer une équipe de football compétitive pour participer à une grande compétition. Pour ce faire, il défie les anciens coéquipiers de Nathan qui ont tous changé de sport après son décès. Ici, Bruno Dequier met un terme à cette quête en enchaînant les duels. Si l’idée d'accélérer est bonne, afin de ne pas trop tirer en longueur l'histoire, les duels sont tellement rapides qu’on a du mal à accrocher correctement à l’intrigue. En parallèle, le héros essaye de découvrir où vit désormais la famille de son ami défunt ; et en prime, un tueur à gages envoyé par son propre père le poursuit pour l’éliminer. Mais là aussi, ce fil narratif reste léger. On reste clairement sur notre faim. En bref, l’histoire est toujours plaisante et drôle, mais tout de même un peu en deçà des meilleurs albums de la série. Sans en révéler la teneur, le final se montre toutefois original et donne bien envie de lire la suite. Côté dessin, là rien à redire. C’est toujours aussi réussi. Mélangeant un graphisme manga et la fluidité propre au monde de l’animation d’où il provient, l’auteur offre un résultat efficace et ultra expressif. Un bon septième album.