L'histoire :
Toujours en train de composer sa « dream team » footballistique en convainquant des anciens coéquipiers de Nathan, son ami fantôme, de reprendre du service, Louca se lance dorénavant dans une grosse compétition de jeux vidéo. L’objectif est simple, puisqu’il lui suffit de rester plus longtemps que Kilian et Joe dans la compétition pour qu’ils acceptent de rejoindre les « Phoenix ». Et pour l’aider, Louca peut compter sur ses amis Adel et Julie. La première épreuve est une course de karting déjanté du nom de « Super Kart Go ». Pour se qualifier, il faut simplement que l’un d’eux arrive à décrocher la première place. Et c’est plutôt bien parti puisqu’à quelques mètres de l’arrivée, Louca et Julie sont respectivement deuxième et troisième. À 100 mètres de la ligne final, Julie propose une stratégie à Louca. Elle va ralentir le premier avec son missile poisson à tête chercheuse, pendant que son ami va profiter de l’aspiration de son kart pour prendre de la vitesse puis foncer vers l’arrivée. Hélas, si le plan était parfait, sa réalisation est toute autre ! En effet, suite à une maladresse de Louca, Julie est propulsée hors du circuit alors que lui percute une vache de plein fouet ! Tout semble perdu, à moins que l’énorme remonté d’Adel, à grand renfort d’objets bonus, ne porte ses fruits…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatrième et avant-dernière partie du second cycle des aventures de Louca, ce huitième tome continue de nous montrer le héros en train de convaincre d’anciens coéquipiers de son ami défunt Nathan de reprendre le foot. Or si cette phase de « recrutement » commence quelque peu à trainer en longueur, ce nouvel album nous propose un angle intéressant en lançant Louca dans une compétition populaire ces dernières années, à savoir l’E-Sport. C’est l’occasion pour Bruno Dequier de rendre hommage à des jeux vidéo bien connus comme Mario Kart, Street Fighter ou l’un des phénomènes du moment Fortnite. Or si l’idée est plutôt bonne, force est de constater qu’en pratique, l’histoire se montre un peu trop légère et trop dans l’action. En effet, l’histoire concernant la mort de Nathan ou encore la recherche de ses parents est mise entre parenthèses pour le moment. De même, le côté amusant où le fantôme Nathan aide Louca dans la réalisation de ses exploits est également mise de côté. Ce dernier ne peut en effet pas vraiment l’aider via les jeux vidéo. Bref, si la série reste dynamique et amusante, cet album manque de profondeur et se révèle en deçà d’albums précédents. Sur le plan visuel, il n'y a rien à redire, c’est toujours aussi efficace avec une inspiration manga alliée à une fluidité propre à l’animation. D’autant que l’auteur peut s’en donner à cœur joie dans les différents univers vidéo ludiques où évoluent ses personnages. Ce huitième album nous laisse donc un peu sur notre faim. Rendez-vous au tome 9 pour découvrir comment se conclut ce second cycle et la formation de l’équipe des Phoenix…
