L'histoire :
En faisant exploser le palais d’Astolia pendant leur bataille face aux Roi et à ses hommes, Ralph Azham et ses alliés ont malencontreusement libéré le terrible Vom Syrus. Ralph a bien tenté de l’arrêter grâce à son pouvoir permettant aux défunts de revenir sous forme spectrale pour se venger de leur assassin, mais cela n’a pas suffi. En effet, Vom Syrus a avalé il y a déjà longtemps le cristal de Sashir, un objet magique permettant de détruire tout ce qui entoure son possesseur. Néanmoins, les actes de bravoure du héros ne sont pas passés inaperçus et le Roi d’Astolia proposent à son ennemi de toujours de faire une trêve et de s’allier pour stopper le raid meurtrier de Vom Syrus. Restant sur ses gardes, Ralph accepte pour le bien de tous. Pour protéger les populations, le Roi fait évacuer les habitants avant le passage de Vom Syrus. Après avoir laissé la régence du royaume au bourgmestre, il expose son plan à son nouvel allié. L’objectif est de stopper l’ennemi dans le désert avant qu’il ne regagne son île. Mais avant cela, ils vont devoir faire un crochet vers un pic caché au milieu des nuages pour récupérer la baguette d’Anghtar. Cet artefact magique leur sera en effet particulièrement utile car il est capable de stopper les effets du cristal de Sashir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Débutée il y a 3 ans et demi, la série imaginée par Lewis Trondheim n’a cessé de surprendre et de monter en puissance à chaque tome. L’heure est donc venue de découvrir dans ce septième et dernier album la conclusion des aventures de Ralph Azham. Le terrifiant Vom Syrus avait été ENFIN découvert à la fin du tome précédent, alors qu’on parle de lui depuis le début de la série. Or cet ennemi s’échappe durant le conflit entre le héros et le Roi tyrannique d’Astolia et montre immédiatement de quoi il est capable en ôtant de nombreuses vies. Cet ultime tome, entre rebondissements, actions, révélations et humour, n’est sans doute pas le meilleur de la série. Néanmoins il reste agréable et prenant, à défaut d’être vraiment surprenant. Il est très plaisant de retrouver en effet (pour la dernière fois ?) cet univers d’heroïc-fantasy et les différents protagonistes zoomorphiques tout aussi attachants les uns que les autres. Du côté de la mise en images, Trondheim montre toute son aisance, avec un dessin chiadé et ultra lisible dont il a le secret. Une belle conclusion pour une excellente série dont on aimerait découvrir une suite…