L'histoire :
Terminant tout juste leurs vacances en camping, Spirou et Fantasio profitent d’être à proximité de ville de Champignac-en-Cambrousse pour rendre visite à leur ami, le comte Pacôme. Sur place, ils découvrent que l’enquête spéciale de leur amie Seccotine vient d’être publiée. La jeune femme enquêtait sur la controversée cité sous-marine « Korallion » devenue désormais un complexe de tourisme. À leur grande surprise, ils découvrent que Seccotine a écrit un article dithyrambique faisant éloge du lieu et ressemblant davantage à une publicité qu’à une vraie enquête de journalisme. Et ce n’est pas tout : ils apprennent également que Zorglub, renommé Buzz Lord, y travaille en tant que consultant en technologies émergentes ! Il n’en faut pas plus à Spirou pour décider d’aller lui-même mener des investigations là-bas ! Avec la nouvelle invention du comte dans leurs bagages, le groom, Fantasio et Spip débarquent à Korallion 2.0 quelques heures plus tard. Profitant d’un ascenseur sous-marin, ils sont rapidement transportés 200 mètres sous la surface avec les autres clients. Ils sont ensuite reçus en grandes pompes par Coralie D’oups, la propriétaire des lieux, qui leur annonce que le séjour leur est gracieusement offert…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que la série-mère était en arrêt depuis six ans au profit de Supergroom et de la collection Spirou vu par…, un 56ème album sobrement intitulé La mort de Spirou débarque en librairie. À l’instar de L’homme qui tua Lucky Luke de Matthieu Bonhomme, le titre fait le buzz ! Mais qu’en est-il réellement de l’histoire ? Au risque de spoiler, autant couper court en vous annonçant que vous n’aurez pas la réponse à la question cruciale (Spirou est-il donc vraiment mort !?) puisqu’il ne s’agit que d’une première partie. En marge de cet effet d'annonce morbide, le duo Sophie Guerrive - Benjamin Abitan offre un album assez moyen. On a du mal à retrouver le trio (n’oublions pas Spip) qu’on connaît, tant ils semblent subir les événements malgré eux. En plus de cela, les auteurs essayent d’intégrer de la modernité dont on a du mal à comprendre l’intérêt, tout comme les éventuels messages la concernant. Fantasio vapote, Spirou mange une barre de céréales sans sucre et sans gluten et trouve cela « pas si mal »... Le groom est aussi content de trouver une borne pour recharger sa turbotraction… Même l’idée de prendre comme point de départ un album mythique de Franquin (Spirou et les hommes-bulles) peine à convaincre. Seul le dessin d’Olivier Schwartz sauve cette aventure un peu bancale. Le dessinateur propose les mêmes graphismes que pour Le groom vert-de-gris et le diptyque La femme léopard et Le maitres des hosties noires, tout en réussissant à rendre son trait « vintage » plus moderne pour coller à l’époque contemporaine. Cette première partie est moyenne. Reste à voir comment se conclura cette histoire dans le prochain tome…
