L'histoire :
Depuis qu'il a survécu à la guerre olympique ; la World Olympic War (WOW) ; Spirou a remis au placard son costume de Supergroom pour reprendre une vie normale. Il reste tout de même au contact des autres superhéros via le supergroupe créé sur une messagerie secrète. Il apprend ainsi que La Centaure, la grande gagnante de la WOW, a créé un énorme building au cœur de Bruxelles portant le nom de Gaïa. Elle, qui annonce profiter du gain de la victoire pour lutter contre le réchauffement climatique, bénéficie en sus d'une belle côte de popularité auprès de la planète entière. Après cette conversation superhéroique, Spirou rejoint ses amis Seccotine et Fantasio pour passer du bon temps ensemble. Après cette bonne fin de soirée, Spirou rentre chez lui rejoindre son fidèle animal de compagnie Spip. Il découvre toutefois qu'une personne qui semble connaître son identité secrète lui a laissé un message. La personne lui donne rendez-vous dans le ciel de Nova Brussels tout en lui ordonnant de ne pas en parler à ses amis sous peine de représailles ! Le soir même, alors qu'il fend l'air avec son fantacoptère, Spirou découvre que certaines lumières de Gaïa sont allumées afin de former ses initiales. Il pénètre alors à l'intérieur mais tombe dans le piège de La Centaure...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le clap de fin des mésaventures du plus célèbre groom de la BD à la sauce superhéroique, le scénariste Fabien Vehlmann tisse une suite de pas moins de 80 pages, brassant deux sujets très actuels : l'écologie et l'Intelligence Artificielle. En effet après sa victoire au WOW, La Centaure met au point une IA censée régler le problème du réchauffement climatique en prenant les décisions nécessaires en toute autonomie. Toutefois, est-ce qu'une machine aussi intelligente soit-elle peut réellement remplacer l'Homme ? En tout cas, rien ne se passe comme prévu. Pour le dernier tour de piste de Supergroom, Vehlmann offre un divertissement plein d'action et de rebondissements, avec une bonne dose d'humour. Yoann livre quant à lui un dessin emballant, où l'on ressent une plus grande liberté de ton que dans les albums qu'il a signés dans la série principale. Pour la colorisation, Fabien Alquier peaufine ce visuel pétaradant avec talent et efficience. Tout au long de leur engagement spiroutesque, Vehlmann et Yoann auront su respecter l'héritage de leurs prédécesseurs, tout en modernisant la star des éditions Dupuis. Merci à eux !
