L'histoire :
A quelques brasses de la plage de leur petite île volcanique, le petit squelette Titoss et sa copine Ilda se baignent en jouant avec leur copine, la baleine blanche Moby. Titoss s'amuse à gicler quand Moby expulse de l'eau par sa narine dorsale, tandis qu'ilda se sert de son dos comme un toboggan, et de sa queue comme catapulte. Trop occupés à s'envoyer une étoile de mer collante à travers la figure, ils ne voient pas arriver un voilier menaçant. A son bord, le méchant capitaine Achab tire son harpon d'un coup de canon en direction de Moby. Heureusement, la corde fait un noeud dans les airs et Moby peut ainsi plonger sans être blessée. A peine sa forfaiture échouée, le capitaine repère à l'aide de sa longue vue qu'un fabuleux trésor se trouve dans une grotte de l'île. Le trésor semble d'autant plus accessible que Tadoss, le papa de Titoss, sensé le surveiller, pique un petit roupillon. Avec leur voilier, le capitaine et son second Stan accostent rapidement... Ilda et Titoss font appel à leur copain dauphin pour rejoindre la côte. Mais trop tard : le capitaine court déjà vers son voilier les bras remplis d'or. Ilda s'interpose, tandis que Titoss peine à retirer sa bouée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au même titre que toutes les histoires de la collection Punaise, Titoss et Ilda est adapté à un très jeune public : sans texte, avec des rebondissements simples et rigolos, la série peut être lue à partir de 3 ans. Cette fois-ci, nos deux héros (une fillette et un petit squelette) sont confrontés aux velléités d'un méchant capitaine de voilier. Primo, celui-ci veut embrocher leur copine baleine Moby ; puis il se détourne de cet objectif une fois qu'il a repéré le fabuleux trésor (toujours le même) qui trône dans une grotte de leur île tropicale. Nos deux petits héros s'interposent évidemment et vivent une succession de péripéties qui raviront les têtes blondes. Le scénariste Nykko s'inspire donc largement de l'univers d'Herman Melville (écrivain de Moby Dick et la baleine blanche) pour animer sa troisième aventure. Bannister la dessine avec un trait simple et stylisé, parfaitement adapté au public cible, quelque mimiques « djeunz » et contemporaines en prime. Notons également que les double pages de garde et de fin proposent des jeux (comme à chaque fois dans la collection Punaise) : ici un jeu des 5 erreurs et une corde à démêler.
