L'histoire :
Service militaire : En 1963, Jacques Cottel a 20 ans et il fait son service militaire en tant que secrétaire d’aumonier à Salon-de-Provence, au côté du père Grégoire. L’ecclésiastique est passionné de cuisine… mais il cultive aussi une autre passion incroyable : le naturisme ! Il initie ainsi Jacques à la bronzette sur des bouts de plage secrets où tout le monde est entièrement nu. Jacques est encore puceau et la vue de tous ces corps de femmes nues est donc une torture. Pour cacher ses iréprescibles érections, soit il reste sur le ventre, soit il se plonge dans l'eau froide... Pour s’en libérer, il décide un soir d’aller consulter une prostituée des quartiers chauds de Marseille…
La jupe plissée : Cléa est raide dingue des séances de baise avec son nouvel amant, un homme mûr prénommé Ralph. Mais celui-ci voyage beaucoup et il ne peut pas toujours honorer ses rendez-vous fripons avec elle. Il l’a fait parfois patienter plusieurs jours, par textos interposés. Alors Cléa fait jouer son imagination et elle se tient toujours prête à assouvir ses envies. Par exemple, elle sait qu’il adore sa petite jupe plissée… alors elle l’enfile et ne porte que ça lorsqu’elle s’empare de son sextoy…
7 autres historiettes érotiques complètent ce recueil.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la sensuelle contribution de l’écrivaine spécialisée dans la littérature érotique Octavie Delvaux, les éditions Dynamite prouvent qu’il est toujours possible de créer dans ce genre sulfureux dans l’ère post #metoo. L’écrivaine imagine ici 9 « nouvelles » courtes érotiques, dans des registres plutôt contemporains mais variés (des sixties à la science-fiction), pour les styles graphiques tout aussi éclectiques de 5 auteurs et 4 autrices, aux griffes variées et élégantes. Dans l’ordre : Luigi Critone, Inès Allahverdian, Urbinno, Chéri, Michelle Reviglio, Chloé Cavalier, Janevsky, Raven et Apollonia Saintclair. Sur le fond narratif, il est certes difficile d’innover totalement en matière d’érotisme, surtout pour des scènes aussi courtes voulues plausibles, mais il y a autant d’approches que de fantasmes. Des thématiques communes réunissent néanmoins ces historiettes, aux dessins soignés et aboutis la plupart du temps, et sans fausse pudeur : l’érotisme est ici souvent surpassée pour s’épanouir sans détour dans la pornographie – mais sans la moindre vulgarité ! Ainsi, au fil de ces historiettes, ce sont quasiment toujours les femmes qui mènent la danse ; les rapports sont toujours hétérosexuels ; le fantasme féminin rassasié est le moteur principal. La couverture toilée et encrée en relief en lettres dorées termine de faire de ce recueil un très bel objet.
