L'histoire :
Molly Fredrickson partage sa chambre d’étudiante avec Erica dans un institut catholique dirigé par des nonnes. Elle raconte dans son journal ses états d’âmes d’étudiantes, mais surtout ses frasques sexuelles. Ce matin-là, Molly se réveille avant Erica. Pour bien commencer la journée, elle descend à la cuisine chercher du beurre de cacahuètes. Evidemment, la façon dont elle va préparer des tartines pour Erica n’est pas des plus orthodoxes. Elle est bien décidée à lui faire avaler le beurre, mais avec une technique particulière. Molly grimpe en effet sur Erica et se tartine le sexe de beurre afin qu’elle le lui lèche entièrement. Une fois ce petit-déjeuner terminé, les deux colocataires se reposent un peu. Plus tard dans la journée, Sean rend visite aux filles et c’est Molly qui lui ouvre la porte. Il apporte avec lui une bouteille de Jim Beam. Molly dit à Sean que Erica dort encore et qu’il peut aller la réveiller…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la collection Petit Pétard des éditions Dynamite, le journal de Molly Fredrickson et son Peanut butter (littéralement beurre de cacahuète) est une histoire porno imaginée et illustrée par Cornnell Clarke. Classiquement pour le registre, il s’agit ici de suivre, à travers le journal de cette jeune étudiante, des frasque sexuelles au sein d'un institut. L’histoire se découpe en 5 chapitres, qui racontent chacun la façon dont elle pratique une sexualité débridée : découvertes bisexuelles, plans à trois, délires nymphomanes... Le tout, bien sûr, c’est le plus important, arrosé de Peanut butter. En effet, la particularité de Molly c’est qu’elle consomme beaucoup de ce beurre ultra calorique lors de ses frasques, et qu'elle en fait aussi partager le goût à ses partenaires. Le graphisme de l’album laisse quelque peu pantois, tant les personnages sont mal exécutés, corps mal proportionnés et sexes quelque peu difformes (bon, ça à la rigueur, c'est aussi classique dans le registre). L’originalité se trouve peut-être dans le pot de beurre de cacahuètes, mais ça s’arrête là. Les fantasmes sexuels et autres scène d’orgies restent très courantes et ne donne pas de grain à moudre à un scénario quasi inexistant. Une BD à réserver au fans de beurre de cacahuète.
