L'histoire :
Après une première vague d'aventures, Zaki, Mélie et Choco, trois enfants, continuent à être bloqués dans le Répertoire. Ils ont échappé à des pirates, mais au lieu de sortir des pages du livre et de revenir à la réalité, ils se sont retrouvés propulsés dans un autre récit. Et c'est une toute autre ambiance qui les attend. En parallèle, les parents des enfants les cherchent désespérément. Cela ne leur ressemble pas de disparaître comme ça... Anarchasis, le Grand Conteur, essaie de leur expliquer la situation. Mais elle paraît tellement improbable, que la plupart des parents pensent qu'il fabule. Certaines mamans acceptent toutefois de lui accorder leur confiance, elles sont prêtes à tout pour retrouver leurs enfants. Anarchasis explique plus en détail ce qui se passe, mais la véritable question est la suivante : comment peuvent-ils, depuis le monde réel, aider les enfants à sortir de cette histoire ? Alors qu'ils réfléchissent, ils remarquent que la petite Loulou a dessiné dans le Répertoire ! Sacrilège ! Pourtant, un texte apparaît. Le dessin que Loulou a créé a été perçu par Mélie, enfermée dans l'histoire. La famille des enfants aurait-elle trouvé le moyen de communiquer avec eux et de les sortir du Répertoire ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois auteurs poursuivent les aventures entamées par trois enfants dans le premier tome du Clan de la rivière sauvage : Régis Hautière au scénario (La guerre des Lulus, Révolutionnaires !), Renaud Dillies au dessin (Loup, L'émouvantail) et Christophe Bouchard aux couleurs. Ce second volume s'inscrit dans la lignée du premier et réutilise les mêmes ingrédients scénaristiques et visuels. On notera que les auteurs nous replacent le contexte en l'introduisant par l'arrivée d'un narrateur externe, qui résume les dernières aventures de nos héros. Ce qui permet de replonger facilement dans l'univers, de se reconnecter aux personnages et à leurs objectifs, sans avoir à relire nécessairement le tome 1. Les trois bambins sont donc bloqués dans une nouvelle histoire, dont ils vont découvrir les contours et l'univers, qui changent de leur première excursion. Ils vont tenter de déjouer les pièges de Balthor, le grand méchant, et cette fois-ci, ils pourront plus ou moins communiquer avec le Grand Conteur et leur famille. Graphiquement, le dessin a un petit côté BD à l'ancienne, qui s'accorde bien au récit. Les auteurs s'appuient une nouvelle fois sur les mondes littéraires classiques, pour les faire découvrir aux enfants sous un autre angle. En cela, Le clan de la rivière sauvage s'adresse à un public jeunesse plutôt sur la tranche haute, touchant des lecteurs de la fin primaire/début collège.