L'histoire :
Mélie, Choco et Zaki sont toujours prisonniers du Répertoire. Après avoir plongé dans un récit de cape et d'épée, ils ont certes aidé une aristocrate, mais ils ont aussi retrouvé Balthor, le conteur renégat, qu'ils ont suivi dans une troisième histoire en espérant faire échouer ses plans. Ils ouvrent la porte d'une petite cabane abandonnée dans les bois et se demandent où ils sont arrivés. Balthor n'est pas là, et le lieu paraît inquiétant... Alors qu'ils avancent à la recherche du fameux Balthor, un bruit menaçant résonne dans la forêt. Ils lèvent la tête et voient une boule de poils monstrueuse. Il faut vite qu'ils trouvent un endroit où s'abriter avant la nuit. Mélie remarque une route ! C'est bon signe, cela les mènera sûrement vers un village, vers la civilisation. Mais dans quelle direction aller ? Heureusement, Loulou et Mélie peuvent communiquer. Loulou lui indique d'opter pour la droite. Le petit groupe finit par rencontrer un habitant qui charge son bois. Il leur propose de les suivre jusqu'au village. Petit à petit, ils vont comprendre que les monstres qui peuplent la forêt sont l'œuvre d'Orfanik, un savant fou qui rêve de concevoir le monstre parfait !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouvelle aventure du Clan de la rivière sauvage, une série menée par Régis Hautière et Renaud Dillies. Après avoir exploré plusieurs univers, dont les romans d'aventure et de cape et d'épée, les protagonistes pénètrent dans un nouveau monde, plus angoissant, plus menaçant, qui n'est pas sans rappeler l'ambiance de Frankenstein. Un certain Orfanik aime construire des monstres, et rêve de pouvoir concevoir le monstre parfait ! Les auteurs jouent sur les codes du récit horrifique, en laissant s'installer le suspens. Ils font aussi des allers-retours entre les protagonistes qui sont coincés dans le Répertoire, et ceux qui sont à l'extérieur. Ils jouent avec les codes de la narration. Dans la rythmique, on retrouve un peu la dynamique du conte : les personnages évoluent sans encombre dans leur découverte. Côté illustrations, elles s'assombrissent, les ombres sont souvent présentes, la tension grimpe (tout en restant évidemment très abordable pour le public jeunesse !). Cet album explore les thématiques de la création, mais aussi le sujet des monstres (au programme de la classe de sixième).
