L'histoire :
Marseille, avant notre ère. Le jeune Blaesus est pris en chasse par deux hommes de la garde romaine, dans les allées du marché de Massalia. Il parvient à les semer avec l'aide d'Albiciade, un homme du coin qui le cache dans les ruelles de l'Hauture. Pendant ce temps de latence, Albiciade lui raconte son histoire, à lui, le fils d'une dynastie de potiers venus de Grèce. Albiciade est intéressé par le jeune Blaesus, qu'il aimerait bien marier à sa fille Prisca...
Monaco, Lycée Albert Ier, de nos jours. Le prof d'Histoire demande à Antoine, Julia et Agathe de quitter le cours car ils le perturbent. Avant qu'ils ne sortent de classe, le prof montre son inquiétude quant à l'absence de Blaise. Sur la promenade Sainte-Barbe qui surplombe Monaco, le trio fait le point : la pièce qu'ils ont trouvé porte l'effigie d'Octave Auguste et elle a été noircie à cause de la foudre divine qui l'aurait frappée. Cette pièce permet de voyager dans l'antique temps romain, car c'est la pièce de Chronos, le dieu du Temps et le père de Zeus. Elle est reliée à un livre présent au Musée archéologique de Menton où le père de Balise est guide. Peut-être pourrait-il leur dire où il se trouve ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier album mi-figue, mi-raisin, on pouvait légitimement s'inquiéter de ce nouvel épisode baptisé Les fosses de Marius. Ne passons pas par quatre chemins, il y a du mieux, tant au niveau graphique que narratif. Mais encore une fois, et malgré quelques efforts louables et perceptibles, le récit ne parvient pas à décoller. L'équilibre entre les éléments historiques et authentiques, livrés ci et là, et la fiction, peinent à se rejoindre. Le scénario d'Eric Stoffel et d'Yvon Bertorello reste trop classique et ne parvient pas jouer sur les deux tableaux, le monde antique et le monde contemporain. On aurait aimé plus de travail des textes. Au dessin, Talijancic cède son fauteuil à Michel Espinosa qui s'inscrit dans la continuité avec un trait bien exécuté dans les décors, mais qui ne convainc pas dans les expressions des visages des personnages. In fine, on a une impression bizarre d'un album qui n'est pas totalement achevé et qui reste largement perfectible. À suivre ?