L'histoire :
Sketch ouane : La maison de notre chère famille pas modèle est inondée par des pompiers zélés, à cause d'une mouche pleine d'encre qui a piétiné les planches du papa-dessinateur.
Sketch tou : Une jeune collégienne nulle en maths fait appel à son grand frère qui vient mettre une zizanie sans nom à l'école.
Sketch fri : Deux paysans avignonnais qui s'inquiètent parce que leur taureau bande mou, se retrouvent, l'un à faire ami-ami un peu trop proche-proche avec son taureau, l'autre sous forme de glaçon coincé dans le train d'atterrissage d'un avion.
Sketch fort : Une souris façon Jerry vient perturber les plans de deux amants illégitimes, après avoir été avalée, puis recrachée par un corbeau amateur d'histoires drôles sur un arbre perché.
Sketch fayve : Un motard est victime des phantasmes sexuels d'un automobiliste, qui prend son pied en lui prenant sa botte.
Sketch siks : Un mecton s'enferme dans une machine à muscler, alors qu'il était parti chercher une glace pour sa femme qui a bien trop chaud sur cette plage.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les 6 nouveaux sketches composant ce 29e tome sont toujours aussi débilement hilarants. Comme à l’accoutumé, le père (spirituel ?) de ces aventures, nous refait le coup du « flûte, j'ai commencé avec une idée à la noix et je ne sais pas comment finir ». Il s'en sort en général avec une pirouette casse-gueule ou une bulle digressive toujours aussi difficile à digérer. Tantôt en couleurs, tantôt en noir et blanc, les dessins sont immuables depuis le premier opus. Peuplés de trouvailles visuelles (intéressant ce point de vue d'un insecte posé sur l'ampoule du plafond), ils finissent toujours par attirer l’attention dans un coin, sur une petite créature, une historiette ou d’autres éléments de décors désopilants, dont la finition graphique est souvent bâclée. Car au final, Edika fait toujours du Edika. Clairement, ce fou furieux n’a jamais essayé d’évoluer dans son « art ». Mais après tout, les fidèles trouveront largement leur dose d'éclats de rire.