L'histoire :
Le tournage de la célèbre émission Ushuaia tourne au drame quand les assistants sont incapables d'attacher correctement l'élastique (quel élastique ?) pour cette cascade qui consiste à sauter (en élastique, donc) du haut d'une montgolfière.
La famille Proko (composée, rappelons-le, de Bronski le père, Olga la mère, Paganini le fils, Georges la fille… oui oui, la fille, et surtout, surtout, de l'emblématique Clark Gaybeul le chat) se retrouve en panne de voiture en pleine montagne. Pas grave, on n'a qu'a envoyer le chat en pleine… plaine pour régler le problème.
La cigale et la fourmi revisited, c'est-à-dire en langage Edika : version ultrash.
Le grand retour de la figure emblématique du client, qui est bien en peine de se faire servir ce qu'il a commandé à la terrasse de ce restaurant.
Variation sur le thème éculé de « ciel mon mari ! » mais cette fois-ci avec un éléphant, c'est plus rigolo.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis près de trente ans, le chantre de l'humour nonsensique, du chaos organisé, du joyeux big bazar, sévit dans le monde parfois sage de la BD. Autant être clair tout de go. Il ne faudrait pas essayer de voir dans la réédition de ces 3 albums historiques (soit : Splatch !, Relax Max et Big Noz) la volonté de l'éditeur de nous montrer l'évolution du travail graphique et scénaristique de notre extravaguant doux-dingue. Car d'évolution, il n'y a point. L'auteur suit en effet indéfectiblement la même ligne directrice depuis ses débuts : un style reconnaissable entre mille, une idée de départ amusante et qui se perd dans un imbroglio labyrinthique, quand ce n'est pas dans d'interminables bulles verbeuses à souhait (d'ailleurs bien plus difficiles à lire dans ce format amoindri !) et une chute qui n'en est pas. Des albums où le lecteur aura la joie de pouvoir lire le genre de dialogue aussi improbable que : « Aïe ! Je me suis tordu le genou, garçon vite une soupe de hérisson » et d'où se dégage une aura légèrement surannée : il ne faudra en effet pas être surpris de tomber sur les derniers cris technologiques qu'étaient le magnétoscope ou encore le minitel (rose de préférence). Et pourtant, malgré ces rencontres d'objets ô combien obsolètes, force est de constater que ces planches n'ont pas pris une ride.