L'histoire :
Poussin Bleu est un gentil et petit poussin… heu… bleu. Il a été choisi comme champion par Lénara, la déesse des animaux, pour la représenter dans une vaste quête, en compétition face aux champions de ses 6 autres frères et sœurs. En effet, le roi des dieux Udras est mourant et il s’agit de trouver qui, dans sa progéniture, lui succèdera. Chaque champion a été doté d’un super pouvoir. Poussin bleu a hérité lui du « don de la langue » : il cause, il cause, il cause… Et sa mission à lui, c’est de devoir retrouver la couronne du roi Kerlèven… qui se trouve la propriété du dragon du marais d’Hydralzar. Pugnace, Poussin bleu est arrivé sur les lieux de sa quête et il a trouvé le dragon, qui s’avère être une jeune femme charnue, sous sa forme humaine. Or plutôt que de la combattre, il la séduit (grace à son don de la langue) ! Résultat : elle lui retrouve la couronne sous un amas de reliques et lui offre tout bêtement. L’arbitre Houkoulélé lui valide sa quête. Après Drouz et Drübl, il est le 3ème champion à s’être acquitté de son objectif. Au même moment, Maïsha-gros-bras et son don des « yeux de feu » approche elle aussi de l’objectif de sa quête, pas très loin du village de Machecoulle, où habite un ogre avec de grosses mains et un pull marin rayé. Mais d’abord, elle doit terrasser une tribu d’hommes verts…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La quête foutraque de ce petit Poussin Bleu, accompagné de son copain cochon, dans un univers d’heroïc-fantasy tout aussi baroque et bigarré, continue et se termine avec ce tome 2. Pour être honnête et déflorer un chouya le début de l’opus, sa quête à lui est même validée dès la 2ème planche. Le gros de l’album se concentre ensuite, par séquences alternées, sur les trajectoires de ses rivaux, puis sur la confrontation finale pour savoir qui sera le champion des champions. Et quel(le) dieu ou déesse gagnera le trône de son presque défunt père. Encore une fois, donc, l’opus est bien garni d’aventures en tous genres et en vrais morceaux d’humour absurde dedans, qui surgissent plusieurs fois par planche, en dehors de toute rythmique de « gag ». La méthode de Monsieur le Chien est simple : à peu près n’importe quoi peut se produire à peu près à n’importe quel moment. Accompagné au scénario de Sagace, l’auteur s’amuse à détourner et singer les clichés du genre. Il y a donc des dragons, des démons, des orkks, un ogre, des polymorphes, mais aussi des vaches folles, un poulpe bagarreur, des clins d’œil à plein de références de la culture pop des années 80 (Star Wars, Rahan, les Maîtres de l’univers…). Le dessin semi-réaliste va jusqu’au bout du propos, en mettant en scène des rixes et phénomènes totalement saugrenus et poilants (la dégaine de Houkoulélé dans l’arène, la lutte contre le ver de folie…). Bonne nouvelle : a priori, un nouveau cycle est au programme !
